Commentaires d’Annick sur des lettres prises dans les archives familiales
Deux lettres de Ghislaine du Maroc, 1944 et 45
Phocopies, 3 p en tout
1 – lettre à Bonne-maman, Rabat le 11/11-1944. Ghislaine a alors 16 ans.
Réponse à des lettres qui ont marqué la reprise de relations trop longtemps interrompues par la guerre. Entre autre (pas dans la lettre), une malle nous est arrivée avec 2 ans de retard. Parmi les objets il y avait un tank de Max qui a paru très passé pour son âge d’alors.
Ghislaine note tristement la mort de Grand-mère Duhamel apprise par une de ces lettres.
Mention de la villa où nous habitions temporairement et qui avait été réquisitionée pour nous, famille nombreuse trop petitement logée (3 pièces rue de Normandie auxquelels s’était rajouté un logement de fortune au fond du jardin pour les deux ainés, Ghislaine et Micheline. Un peu plus tard nous irons dans une villa avenue de France jusqu’à notre départ été 1946.
Ghislaine parle ensuite dans sa lettre des « petits » (Nicole, Max et Nanik) et en fait une description humoristique, puis des « grandes » (Ghislaine et Micheline).
Un paragraphe sur la nourriture et les restrictions. Le râgout d’âne n’est pas si mauvais..
2 – lettre à Bon-papa, Rabat le 21/1-1945
Réponse à la nouvelle du prochain mariage de O. Jacques.
Longue description d’une visite à la Résidence.
A nouveau un passage sur les problèmes de ravitaillement.
Lettres de condoléances au sujet de Bon-papa (Gaston) à Bonne-maman (Marie) en 1954
Quantité de lettres de formulation très classique.
Très peu de lettres parlent personnellement de BP en tant que personne.
Celles qui le font parlent de son sens de l’hospitalité associé alors à sa femme, de son charme personnel, des conversations intéressantes dans son bureau des Gaumes (ce qui actuellement est la cuisine de Nicole), des Gaumes qui ne seront plus les mêmes sans sa présence, des discours de mariage qu’il a fait. Deux lettres nomment Jean-du-Claud (propriété de Marie Duhamel où habitait sa fille, Jacqueline, avec Gaëtan et leurs enfants, lieux qui seront aussi changés quand Gaton « ne surgira plus des sentiers des bois » (il devait y aller en bicyclette). Une lettre fait de lui une description si incroyablement favorable que c’en est presque génant.
NB : Plusieurs sont entrain de lire des lettres des années 20 et 30. Il semblerait que c’est avec l’argent de son travail en Chine qu’il aurait pu acheter Les Gaumes en 1923. Il avait alors 46 ans et 5 enfants entre 22 et 11 ans. Il était ingénieur-inspecteur de la marine marchande pour le bureau Veritas. Cf les plans de bateaux que nous avons regardés et partagés l’autre jour aux Gaumes (21/8-05) ainsi que sa nomination pour cette mission qu’il avait lui-même encadrée. Il habitait alors à Fécamp mais après la Chine ce fut Paris. Sa femme, par contre, s’installa avec les enfants aux Gaumes de facon permanente . Elle mourut en 1973 à 96 ans.
Phocopies, 3 p en tout
1 – lettre à Bonne-maman, Rabat le 11/11-1944. Ghislaine a alors 16 ans.
Réponse à des lettres qui ont marqué la reprise de relations trop longtemps interrompues par la guerre. Entre autre (pas dans la lettre), une malle nous est arrivée avec 2 ans de retard. Parmi les objets il y avait un tank de Max qui a paru très passé pour son âge d’alors.
Ghislaine note tristement la mort de Grand-mère Duhamel apprise par une de ces lettres.
Mention de la villa où nous habitions temporairement et qui avait été réquisitionée pour nous, famille nombreuse trop petitement logée (3 pièces rue de Normandie auxquelels s’était rajouté un logement de fortune au fond du jardin pour les deux ainés, Ghislaine et Micheline. Un peu plus tard nous irons dans une villa avenue de France jusqu’à notre départ été 1946.
Ghislaine parle ensuite dans sa lettre des « petits » (Nicole, Max et Nanik) et en fait une description humoristique, puis des « grandes » (Ghislaine et Micheline).
Un paragraphe sur la nourriture et les restrictions. Le râgout d’âne n’est pas si mauvais..
2 – lettre à Bon-papa, Rabat le 21/1-1945
Réponse à la nouvelle du prochain mariage de O. Jacques.
Longue description d’une visite à la Résidence.
A nouveau un passage sur les problèmes de ravitaillement.
Lettres de condoléances au sujet de Bon-papa (Gaston) à Bonne-maman (Marie) en 1954
Quantité de lettres de formulation très classique.
Très peu de lettres parlent personnellement de BP en tant que personne.
Celles qui le font parlent de son sens de l’hospitalité associé alors à sa femme, de son charme personnel, des conversations intéressantes dans son bureau des Gaumes (ce qui actuellement est la cuisine de Nicole), des Gaumes qui ne seront plus les mêmes sans sa présence, des discours de mariage qu’il a fait. Deux lettres nomment Jean-du-Claud (propriété de Marie Duhamel où habitait sa fille, Jacqueline, avec Gaëtan et leurs enfants, lieux qui seront aussi changés quand Gaton « ne surgira plus des sentiers des bois » (il devait y aller en bicyclette). Une lettre fait de lui une description si incroyablement favorable que c’en est presque génant.
NB : Plusieurs sont entrain de lire des lettres des années 20 et 30. Il semblerait que c’est avec l’argent de son travail en Chine qu’il aurait pu acheter Les Gaumes en 1923. Il avait alors 46 ans et 5 enfants entre 22 et 11 ans. Il était ingénieur-inspecteur de la marine marchande pour le bureau Veritas. Cf les plans de bateaux que nous avons regardés et partagés l’autre jour aux Gaumes (21/8-05) ainsi que sa nomination pour cette mission qu’il avait lui-même encadrée. Il habitait alors à Fécamp mais après la Chine ce fut Paris. Sa femme, par contre, s’installa avec les enfants aux Gaumes de facon permanente . Elle mourut en 1973 à 96 ans.
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