30 septembre 2006

chapelle de Tresséroux

La chapelle prieurale de Tresséroux aux bas des Gaumes

Dans quel environement Les Gaumes se sont-ils trouvés à travers les siècles?
En bas des Gaumes se trouve une chapelle dont l'histoire est retracée dans un fascicule paru en 2004, « La Chapelle Prieurale de Tresséroux », écrit par Claude Pauvert, prologue de Bernard Lesfargues, édité par « Les Amis de la chapelle prieurale de Tresséroux ».

La chapelle date du XIIe et faisait partie d’un prieuré de moniales bénédictines.
Le prieuré était bâti au milieu des bois, une partie de la forêt recouvrant cette région ayant été cédée par le seigneur de Mussidan dès le Xie à l’abbaye de Ligueux. Ce qui est maintenant Les Gaumes devait donc être entièrement boisé. (p 39). Les fonctions de la chapelle étaient non seulement religieuses mais aussi sociales. Elle devait servir d’abri aux pauvres, aux malades et aux pélerins.
1245 : une bulle d’Innocent IV fait état du prieuré de Trésseroux.
Cette chapelle romane est dénuée de décoration. Elle n’a jamais été transformée.
Déjà au XVIIe siècle elle menace ruine. « La dame de Ligueuilh est curé primitif. Le curé d’Eglise-Neuve a offert de faire le service » (p 19). En 1769 on parle du « village de Tresséroux ». Le prieuré a des terres, des prés, des vignes, des châtaigniers etc... (p 20)
1791 : Vente des biens nationaux ecclésiastiques. Ce n’est qu’à la 3e adjudication que des acquéreurs, habitants de Tresséroux, se présentent. « Elle porte sur la chapelle et des ‘mazures’ (ruines) avec leur emplacement. Parmi leurs noms on trouve Chauffaille et Aubertie.
Parallélement est citée (p 22) une « Liste des assujettis aux rentes dues à l’abbaye de Ligueux ». On y trouve :
Pierre Lauteyrie, laboureur, charbonnier habitant Tresséroux à Las Migneras (Les Mignères)
Antoine Chauffaille, laboureur aux Gaumes
Jeanne de La Rose veuve de Guillaume de Lespinasse aux Gaumes
Antoine Chauffaille, laboureur aux Gaumes
Est-ce que ceci signifie que Les Gaumes étaient une sorte de dépendance du prieuré de Tresséroux, lui-même dépendant de l’abbaye de Ligueux ?
Est-ce que la famille de Lespinasse (Mélina s’appelait Lespinasse de son nom de jeune fille et venait d’une famille de paysans assez aisée de St Jean d’Eyraud (cf mes interviews avec elle en 1978) ?
Autre hypothèse tirée de ce fascicule :
Tresséroux était très probablement sur le chemin des pélerins de St-Jacques-de-Compostelle (appelés les Jacquets). Il s’agirait alors d’un des quatre chemins connus, partant de Limoges et passant par Périgueux et Bergerac. Un détour par Mussidan devait se faire pour certains en raison des nombreux lieux de culte sur cette route (St Astier avec son hospice St Louis, SourzacSt Front de Pradoux, puis Tresseroux où les moniales avaient le devoir de recevoir les pélerins, enfin Bosset et Ginestet avec des chapelles dédiées à St Jacques. L’auteur de fascicule écrit (en note p 37) : « Proche de la chapelle se trouve le lieu-dit ‘Les Gaumes’ (en occ. Les Jacques). Peut-on penser que se situait là un lieu d’acceuil ? Ou n’est-ce qu’une coincidence ? » (cf Le journal de famille, sept 2004, sur l’origine de l’appelation Les Gaumes)
Dernière information sur la chapelle : au XVIIe siÈcle, certains s’inquiétent de ce qu’elle menace ruine. En 1836 les propriétaires de la chapelle en font l’abandon à la commune des Lèches « à la condition qu’il sera procédé par un moyen quelconque et dans un délai de trois ans à sa restauration. » Cette restauration se fera 164 ans plus tard en l’an 2000.

Annick Sjögren

18 septembre 2006

13 août Atelier de peinture









ATELIER DE PEINTURE
Une des activités de la journée fut la participation d'une vingtaine de personnes à un atelier de peinture. Le principe était de choisir un modèle représentant un aspect des Gaumes. Robert de Boissel, peintre reconnu qui a participé à plusieurs expositions en France et en Europe, se mit aussitôt au travail. Il fut rapidement entouré d'un grand nombre de petits. Puis les adolescents arrivèrent. Certains s'acharnèrent jusque tard dans l'après-midi. Les équipes du concours de pétanque dûrent se tailler leurs espaces de jeu en respectant les dessinateurs qui poursuivaient leurs travail à droite et à gauche dans la cour. La fanfare, innatendue, arriva et commenca à jouer sans pour cela interrompre Les peintres-amateurs. Ce fut finalement 18 tableaux qui furent complétés. Nous les publions sur le blogg. Quelqeus uns d'entre eux vont être encadrés et exposés dans les Gaumes et à Pyraine en souvenir de cette journée. D'autres ont été repris par leurs auteurs pour les exposer chez eux.
Les 18 sont exposés ci-dessus en version comprimée afin d'en faciliter l'impression.
Des photos de la version complète ont été prises. Annick les a et peut vous les transmettre.
Annick S.
NB: pour une raison technique que j'ignore je n'arrive pas à transposer le dessin de Jérome de Beauchaine. Je vais essayer d'y remédier.
















11 septembre 2006

le 13 août programme et participants







JOURNÉE DES GAUMES
13 AOÛT 2006

PROGRAMME


9 h. 30 Messe à Eglise Neuve d’Issac

10.30 Accueil aux Gaumes

11 h. Chasse au trésor
Présentation des maisons; tableau de généalogie; panneaux photos

13 h. Bienvenue : chant; quelques mots
Résultats de la Chasse au trésor
Photo

13 h.30 Déjeuner pique-nique

15 h. Jeux
Atelier de peinture

16 h. Divertissement musical


PS après-coup :
Imprévus de la soirée
Concours de pétanque
Fanfare
Diner-grill
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LE 13 AOÛT 2006
JOURNÉE DES GAUMES

LES PETITS-ENFANTS
DE GASTON ET MARIE ISLE DE BEAUCHAINE


21 étaient présents

- enfants de Simone : 4
Gaëtane, Henri, Gonzague, Irène.
Marie absente, au Canada.

- enfants de Gaëtan :6
Micheline, Max, Nicole, Nanik, Brigitte,Véronique
Ghislaine décédée

- enfants d’Annick :3
Maylis, Christian, Bertille
Chantal, Chounette, Bénédicte, absentes

- enfants de Bernard : 1
Christine
Henri et Philippe décédés

- enfants de Jacques : 7 TOUS !
Bertrand,Gérard,Serge,Anne,Armelle,Odile,Hervé

le 13 août Texte des panneaux des maisons


TEXTES DES PANNEAUX A L’ENTRÉE DES BÂTIMENTS

Ak 17 juillet 06


- le Chalet (version A) 2
- le Chalet (version B) 4
- la maison de Micheline 6
- la grange des du Plessis 7
- la maison de Max 8
- le bûcher de Stéphane et le pigeonnier 9
- la petite maison des Beauchaine 10
- la maison des Revel, la maison de Hughes, la grange 11
- la grande maison (version A) 12
- la grande maison (version B) 13
- la buanderie/petite maison 16
- la grange de la cour (version A), les jeux et la grange 17
- la grange de la cour (version B) 19
- le puits 20
- l’étang 21


Version A
LE CHALET
Le Chalet a été construit par Gaston de Beauchaine dès après l’achat (oct 1923) et la prise de possession des Gaumes (sept 1924).
On peut distinguer plusieurs époques :
- les folles années, 1926- 1939 : la jeunesse des cinq enfants de Gaston ;
- la maison des grands-parents, 1940-1960
- pas à pas, une nouvelle génération, 1970-1990
- les Verley au Chalet, à partir de 1990

Achat et construction : Gaston de Beauchaine avait par deux fois tenté de racheter la propriété de famille en Périgord, le chateau de la Bertinie en Périgord – sans succés. Il acheta donc les Gaumes, une exploitation agricole de la même région. Lui-même travaillait comme expert maritime en Chine mais avec son point d’attache à Fécamp, en Seine maritime. Il désirait probablement installer sa famille de facon appropiée à son standing social tout en renouant avec les relations sociales de sa jeunesse.
La maison principale des Gaumes, située au coeur de l’exploitation agricole, ne devait nullement correspondre à ce qu’il désirait. Il décida donc de batir. Comme expert-maritime et architecte de bateau, il construisit une maison qui, comme un navire, contenait le maximum de pièces pour le minimum d’espace, son salaire d’expert-maritime en Chine lui en donnant les limites. Il dessina non seulement la maison même mais également le parc autour.

De 1925-26 jusqu’à la guerre, la maison fut habitée par Marie, sa femme, et les enfants. Peu à peu ceux-ci se marièrent. Les photos illustrent cette belle époque des années trente dont nos parents, oncles et tantes nous parlèrent avec chaleur et une pointe de nostalgie. L’hospitalité de Gaston et Marie semble avoir été évidente (cf le récit de Tante Linette).

La guerre se passa avec des passages des jeunes ménages de la famille avec leurs enfants. Gaston prit sa retraite mais continua à donner des conférences sur la marine marchande.

Après la guerre plusieurs familles (celles de Gaëtan et de Simone) revinrent du Maroc. Le Chalet les absorba, la maison de la cour servant de dépendance.

Les grands-parents recurent ensuite plusieurs de leurs petits-enfants lorsque besoin il y eut. Nathalie jouait aussi un grand rôle. La maison voisine avec les enfants de Gaëtan offrait des camarades de jeux. L’école d’Eglise Neuve recevait ces élèves de passage. Que d’enfants les chambres du haut ont dû voir passer ! L’hospitalité des grands-parents ne faisait pas de doute, mème si le grand-père, Bon-papa, était un peu redouté (cf récits de T. Linette sur CD et d’Henri sur le blogg)
Y avait-il assez de place ? La question était secondaire.

Gaston, Bon-papa, mourut en 1954, sa femme, Marie, en 1971.
Les rôles des maisons furent alors inversés. Le Chalet devint alors une dépendanc ede la grande maison où habitaient en permanence gaëtan et Ginette. Eux-mêmes avaient, exactement comme Gaston et Marie, une trentaine de petits-enfants. Ceux-ci envahissaient le sGaumes durant une courte période de l’été et il fallait les loger.

Petit à petit le Chalet se cristallisa comme la maison des Verley, c. à d. De Nicole, une des filles de Gaëtan qui avait elle-même cinq enfants. Ce fut non seulement une maison de vacanses mais par périodes une habitation permanente.

En 1997, aux partages des Gaumes, Nicole obtint le Chalet ainsi qu’une moitié de la grange avoisinante. Nicole y prit sa retraite en 1998. Certains de ses enfants ont périodiquement utilisé la maison comme habitation permanente. Le plan initial a été partiellement transformé pour aménager un petit appartement à Nicole. Celle-ci recoit sa vingtaine de petits-enfants dans la tradition familiale de maison ouverte. Une bonne dizaine de petits-neveux s’y rajoutent souvent pour les diners « hamburgers » ou « croissants » sous les accacias du Chalet au coucher du soleil.

Version B
LE CHALET
La construction du Chalet
Construit dès l’achat des Gaumes en 1924-25, d’après les plans de Gaston de Beauchaine. Celui-ci rêvait en effet d’une maison d’habitation avec un certain standing, les autres maisons des Gaumes étant trop campagnardes à son goût. Nous avons souvent entendu dans notre enfance des commentaires sur le fait que ‘Bon-papa’ avait dessiné le Chalet comme un bateau, avec un maximum de pièces dans un minimum d’espace. Le résultat fut donc une maison de famille extrêmement logeable, pratique et agréable

Ont habité au Chalet de façon permanente:
- Marie, « Bonne-maman », de 1925 à sa mort en 1971 et Gaston, « Bon-papa » de 1940 à 1954,
- Simone et Annick de 1925 jusqu’à leurs mariages, respectivement en 1931 et 1934,
- Bernard jusqu’à son entrée dans la vie active. Il avait été en pension à Sarlat,
- Jacques le plus jeune, fut mis en pension chez l’Abbé de Montagnac,
- Nathalie, employée de maison qui arriva au Chalet à l’âge de 16 ans et qui y resta 50 ans.
- Robert de Beauchaine, frère de Gaston célibataire et handicapé mental resta au Chalet puis mourut en 1956 à la maison de retraite de Bergerac.

Le Chalet comme maison d’accueil :
Gaston et Marie de Beauchaine auront toujours maison ouverte pour leurs enfants et petits-enfants dès que nécessaire et c’est le Chalet qui recevait tout le monde.
En 1941 Gaëtan, veuf avec 5 enfants, partit au Maroc, laissant les enfants et la gouvernante à la garde de sa mère. Tout le monde était logé au Chalet. La chambre du milieu en haut était réservée aux trois petits du moment qui étaient Nicole, Max et Nanik.
Le Chalet évoque d’autres souvenirs d’enfance : les glissades sur le parquet ciré de la salle à manger ; les repas avec une dizaine d’enfants, la cloche au son félé de Bonne-maman pour appeler Nathalie.
D’autres membres de la famille venaient faire des séjours au Chalet tels l’ennuyeuse Tante Hélène à la langue piquante, femme d’Henri de Beauchaine, frère de Gaston. Elle s’y trouvait de temps en temps avec la tante Bernadette de Bonnault cousine de Gaston (dite tante BB) puis venait également l’oncle André de Lancesseur frère de Bonne-Maman. Par la suite, les Lafon-Ranouil autre ménage de cousins vint chaque été en long séjour.

Le Chalet après Bon-papa et Bonne-maman
Gaston mourut en 1954 et sa femme lui survécut pendant 17 ans. Bonne-maman offrait souvent des pièces au Chalet pour les jeunes familles des enfants de Gaëtan en vacances. Petit à petit les maisons annexes des Gaumes se trouvent plus ou moins attribuées aux différentes familles. Graduellement le Chalet devient la maison des Verley. Cette famille se charge de son entretien.
A la mort de Gaëtan en 1995 les Gaumes sont partagés. Le Chalet devient officiellement la propriété de Nicole Verley.







LA MAISON DE MICHELINE

Cette maison doit être la plus ancienne des Gaumes. Du temps des Beauchaine successivement appelée « métairie », « maison de l’O. Guy », « magasin à grains », et enfin « maison de Micheline ».
Les époques de la maison depuis l’achat par Gaston de Beauchaine en 1923 sont les suivantes :
- la ferme
- la maison de Micheline

La ferme :
Dans la cour et environs immédiats, outre la maison, on trouve la grange pour les vaches, les étables à cochon avec une écurie, le pigeonnier, une grange à foin, le poulailler et deux mares. Le jardin potager est juste derrière.
Dans la maison principale, deux vastes pièces de chaque côté d’une entrée imposante.L’une d’elle est la chambre de Guy de Kergommeaux, qui travailla aux Gaumes pendant près de 50 ans et y prit sa retraite. L’autre a une très belle cheminée ancienne ; les céréales y étaient entreposées. Une pièce au fond fut la chambre de Paul Rouyer, aussi employé aux Gaumes pendant une vingtaine d’années. Une 4e pièce fut sans doute détruite par Gaston de B. pour récupérer les pierres pour le Chalet.

La maison de Micheline :
En 1972, à la suite du décès de Jean du Plessis, Micheline rentra en France avec ses trois enfants. Son père, Gaëtan, leur aménagea alors cette maison. Une chambre fut faite dans la grange voisine pour Guy, libérant la maison.
En 1997, aux partages des Gaumes, Micheline obtint l’ensemble de la maison avec la grange. Elle fit alors construire la terrasse, s’inspirant d’un croquis de Jacques de Beauchaine.


LA GRANGE DES DU PLESSIS


A son fronton cette grange porte l’inscription « 1897 ».
Pendant cent ans elle fut un bâtiment agricole.
A partir de 1997 elle a été transformée en maison d’habitation pour la famille du Plessis, Micheline, ses enfants et petits-enfants.

Au temps de l’exploitation agricole, il y avait une grande étable à vaches. On peut deviner l’emplacement des mangeoires dans des différences de niveau dans le salon actuel.
Une étable de côté fut transformée en chambre pour Guy de Kergommeaux début des années 70.

Lorsque toute utilisation agricole cessa, Micheline mit sa voiture dans l’espace central, couvrant soigneusement la voiture chaque soir pour la protéger des hirondelles voletant à l’intérieur de la grange.

Les plans de transformation furent faits par Benoit du Plessis, le fils de Micheline. L’administration le forcat à se conformer à des normes draconniennes. La raison invoquée était la proximité dans un rayon de 500 m. d’une chapelle médiévale (cf sur le blogg) inscrite au patrimoine ( ???).
Il fut interdit de faire disparaiître la grande baie où se trouvait la double porte de la grange. Cet espace fournit une scène excellente pour un théâtre des jeunes des Gaumes, le mur et l’escalier de la terrasse de Micheline en face étant parfaits pour les spectateurs.





LA MAISON DE MAX

Construite par Max après les partages de 1997.

Max en a fait une grande partie de ses propres mains et, à ce jour encore, en poursuit les installations. Avec l’aide de Stéphane, un de ses fils, il a pu incorporer de nombreux détails anciens, poutres, cheminées, escalier et autres.
Les derniers travaux en date ont été pour l’aménagement de chambres au grenier.

Les service des monuments historiques a exigé une certaine forme de toit. La raison invoquée est la proximité dans un rayon de 500 m d’une chapelle médiévale classée.

Une piscine hors-sol fut adjointe en 2004.

L’entrée se fait par un sous-bois et elle se repaire par une croix provenant de l’entrée des Gaumes et qui avait été mise de côté à la suite d’une tempête.

L’entrée est sur la petite route contournant les Gaumes et donnant successivement accés au Chalet, aux maisons des du Plessis, des Max de Beauchaine et enfin de Bertrand de Beauchaine.








LE BÛCHER DE STÉPHANE

Bûcher? Abri ? Comment nommer cette jolie construction que Stéphane de Beauchaine a faite lui-même voici quelques années (2002 ou 2003 ?) ? Le mot « bûcher » est actuellement employé couramment chez les Beauchaine qui utilisent le bâtiment à cette fin – et bien d’autres...

Stéphane s’est inspiré d’une construction qui est courante dans le nord du Périgord (préciser si nécessaire). Il a exclusivement utilisé des matériaux anciens, poutres et tuiles. Tous les clous sont en bois. Les mesures sont celles de l’abri du puits des Gaumes dans la cour.

? (dire un peu plus sur l’historique de ce genre de constructions et sur les réalisations de Stéphane).

Pour les cousins qui ont connu les Gaumes du temps de Nathalie et Mélina : Cet abri a été mis à l’emplacement où se trouvait le poulailler et les cabanes à lapins, le tout adossé aux ruines d’une grange à foin. Le jardin potager se trouvait derrière, le long de la route.




LE PIGEONNIER

Du temps où l’ensemble de la ferme, granges et étables étaient une métairie, ce bâtiment était un pigeonnier. Il menacait ruine. Vers 1980 un groupe de cousins, Gilles, Dominique, Aymeric, Hubert (à contrôler qui) refairent le toit. Pour simplifier l’élévation du pigeonnier fut supprimée. Stéphane voudrait le reconstituer.



LA PETITE MAISON DES BEAUCHAINE


À l’origine une succession d’étables, porcherie, poulailler, écurie.

Vers 1980, Max et Nanik décidèrent d’aménager ce bâtiment en maison de vacances à se partager entre les deux familles.

Au départ de nombreuses ouvertures furent percées et une grande mezzanine aménagée pour avoir chambre à coucher.

Ces quelques m2 comprirent finalement une cuisine/salon avec cheminée et une mezanine de plus, une salle à manger, une chambre, une salle d’eau et même un débarras.

Chêne bi-centenaire.
Espace propice aux pique-niques annuels des Gaumes.


LA MAISON DES REVEL

A l’origine petite maison de ferme, sans doute une des nombreuses métairies des Gaumes.
Deux bâtiments annexes: des étables/porcherie et une grange.

Dans les années trente : la maison devient l’habitation permanente de
Pierre de Lancesseur,beau-frère de Gaston de Beauchaine, et de sa femme appelée « Marie Pierre ».
Agrandissement important de la maison sur trois côtés. Pas d’eau courante.
Construction d’une citerne vers 1950.

Dans les années soixante : maison des Revel, soit comme habitation permanente, soit comme maison de campagne.

Aux partages des Gaumes, l’ensemble revient aux six enfants Revel.


MAISON DE HUGHES

Vers 1980, transformation du petit bâtiment de côté en habitation permanente pour Hughes de Revel.
Il y habite toujours.

LA GRANGE DES REVEL

Grange importante, construite à peu près en même temps que la grange des du Plessis, soit vers 1890.

Utilisation de la grange par Gaëtan pour ses moutons.

Vers 1985, il supprime les moutons, dernières bêtes qu’il avait longtemps tenu à garder.
A ce jour sert de bûcher à Hughes.
Version A
LA GRANDE MAISON
Cette maison a connu trois étapes depuis l’achat des Gaumes par Gaston de Beauchaine en 1923 :
- 1924-1946 : simple dépendance de la maison de maître, le Chalet ;
- 1947-1997 : maison principale du nouveau propriétaire, Gaëtan ;
- depuis 1998 : maison de campagne d’Annick, fille de Gaëtan.

À l’achat des Gaumes en 1923 cette maison de la cour devait être la maison principale de l’exploitation agricole que la propriété des Gaumes représentait. Elle avait à la fois une grande cuisine de campagne donnant sur la cour mais aussi deux pièces représentatives donnant sur une terrasse fermée. Elle a parfois été prénommée chartreuse, à tort suivant la définition actuelle.
Gaston a voulu avoir pour sa famille une maison plus représentative et a fait construire le Chalet et l’a entouré d’un parc. La maison de la cour fut alors utilisée comme dépendance. Gaston y logea sa mère et son frère. Plus tard ce fut son fils Jacques, chargé de la gérance de la propriété, ainsi que, à son mariage, sa femme et leur premier enfant, Bertrand. La cour resta le centre de l’exploitation agricole.

Au lendemain de la guerre, à son retour duMaroc, Gaëtan acheta les Gaumes à son père pour les exploiter lui-même. Ses parents continuèrent à habiter au Chalet et le ménage des Lancesseur la petite maison du haut des Gaumes.
Gaëtan et Ginette s’installèrent dans cette grande maison de la cour après en avoir fait faire une rénovation totale. Il devait loger une famille nombreuse. Outre les cinq ainés d’un premier mariage (Jacqueline était morte en 1939), Brigitte était née en 1946, Véronique en 1950. Elles passèrent donc toute leur enfance dans cette maison.
Gaëtan et Ginette y vécurent pratiquement jusqu’à la fin de leur vie.

En 1997, au partage des Gaumes, la cour avec la grande maison, la buanderie et la moitié de la grange revinrent à Annick, elle-même vivant en Suède. À cinquante ans de distance, ce fut à nouveau une totale rénovation qui fut entreprise.
La maison est maintenant la maison de vacances de la famille d’Annick et d’Andreas, de leurs enfants et petits-enfants.
Version B
La Grande Maison


A l’achat des Gaumes cette maison était vraisemblablement la maison principale, centre de l’exploitation agricole des Gaumes, avec deux bâtiments de ferme dans la cour, la grange et la buanderie et le puits.

Années 1920-30-40
A l’époque de l’achat des Gaumes (octobre 1923) cette maison était une grosse maison rustique entourée de bâtiments utilitaires. Que fit le nouveau propriétaire de la grande maison? Il y logea sa mère, Thérèse de Beauchaine, qui elle-même ne pouvait se séparer de son fils Robert, handicapé léger.
Thérèse que notre génération appelait « la vieille grand’mère » habitera donc la maison de la cour aux Gaumes de 1925 à sa mort en 1943.
Cette maison devait être assez agréable avec ses trois pièces donnant sur la terrasse. Celle-ci se terminait sur le chemin en dévers qui passait entre la grange et la terrasse pour permettre le passage des charrettes. Deux jeunes architectes, amis de Philip et Anna, étudièrent la charpente du toit et en déduisirent que la maison avait dû être bâtie en trois étapes : d’abord la partie le long de la cour (entrée actuelle sur la cour et la partie habitée par Gäetan) ; puis ensuite le bâtiment, non contigu avec la première partie, formant le salon et le petit salon, et enfin la partie centrale (cuisine actuelle et salle de séjour) qui a permis de raccorder les deux premières parties. Cette hypothèse semble se confirmer car lorsque Aymeric Verley fit les transformations de la maison vers 2000, il découvrit l’emplacement d’une porte extérieure entre la pièce faisant office d’entrée actuellement et la cuisine/salle de séjour (entourage de pierres de pierres d’une porte extérieure). La première construction avait donc dû être la ferme d’origine, de taille modeste. La deuxième construction semble avoir été une construction traditionnelle dans la région, sans doute pour rehausser le standing de la maison(salon et petit salon) La dernière construction fut à l’origine une grande cuisine de campagne avec une porte qui donnait sur la cour centrale. La partie la plus ancienne devint une série de chambres. A notre retour du Maroc en 1946 nous avons occupé certaines de ces chambres. Je me les rappelle comme sombres et tristes.
La terrasse existait donc à l’achat des Gaumes mais en plus petit. Gaëtan la prolongea jusqu’au mur de la grange, supprimant le chemin et faisant construire le grand escalier où sont prises tant de photos de famille. Trois pièces donnaient en enfilade sur cette terrasse, la première fut d’abord cuisine, puis salle de séjour de 1948 à 1998 et à nouveau cuisine, cette fois-ci combinée à la salle de séjour. La seconde pièce, le salon, semble toujours avoir été la pièce d’apparat. La dernière petite pièce était à l’époque de la « vieille grand-mère » la chambre de l’Oncle Robert. Après les travaux de 48 elle devint la chambre de Micheline puis, les enfants partis, ce fut un petit salon, très utilisé à l’époque des bridges de Gaëtan et Ginette. Elle est maintenant une bibliothèque avec la télévision.

Changement de génération, 1948
1948 : Gaëtan a alors 44 ans, c’est à dire à peu près l’âge de son père, Gaston, quand celui-ci fait construire le Chalet. Il vient d’acheter Les Gaumes à son père et fait donc des transformations dans l’ensemble de la grande maison afin d’y loger toute sa famille. La plus ancienne partie fut totalement rénovée. Il ne resta plus qu’une grande chambre (la sienne et celle de Ginette ), une salle de bain, ainsi que deux petites chambres (dont l’une d’elles devint la petite salle à manger des enfants pendant les vacances après avoir été la chambre de Brigitte et de Véronique) et une grande cuisine qui donnait sur la cour. La plus petite des chambres fut celle de Mélina.
Deux chambres furent construites dans le grenier(une au-dessus du salon et l’autre au-dessus de la salle de séjour) ,jolies et spacieuses mais très chaudes l’été et très froides l’hiver. La première fut la chambre de Nicole et d’Annik, puis celle de Brigitte après le départ des deux aînées. Deux cabinets de toilette, sans eau, furent aménagés en liaison avec ces chambres.
Plus tard, dans le grenier, fut installé une salle d’eau avec baignoire et WC. Le système d’approvisionnement d’eau de la grande maison (eau en provenance du bassin situé à peine plus haut que le grenier) faisait que, lorsqu’un seul robinet était ouvert au rez-de-chaussée, il n’y avait plus d’eau en haut. Combien de fois n’avons nous pas entendu des cris provenant du grenier pour demander d’arrêter de tirer de l’eau en bas afin de pouvoir terminer ses ablutions.

Une autre époque 1960-90 : Jeunes ménages et petits enfants
Gaëtan et Ginette virent les 29 petits-enfants arriver entre 1957 à 1986. Dans les années 60, Gaëtan et Ginette encore en pleine activité, Brigitte et Véronique adolescentes, les Gaumes voyaient arriver l’été quatre ou cinq familles avec jeunes enfants venant de divers coins de France, du Maroc, d’Angleterre, d’Autriche et, plus tard, de Suède. Nous trouvions tout à fait naturels d’être tous reçus chez les parents avec notre marmaille. Bien plus tard, la petite pièce rajoutée en 1948 à côté de la cuisine comme chambre de Max fut transformée en salle à manger de tous les jours. Elle devint de plus en plus sombre et humide. Dans les années 2000 et à la prochaine rénovation elle fut transformée en préau. Là encore ce fut un travail énorme de détruire des contreforts en béton qui avaient été rajoutés lorsque ce petit bâtiment s’écartait du mur principal à la suite des premières années de sécheresses dans les années 1980..
La grande maison a été la maison d’enfance de Brigitte et Véronique. Véronique est née dans la grande maison elle-même, comme d’ailleurs Bertrand de Beauchaine 5 ans avant, en 1946, à l’époque où son père, Jacques de Beauchaine s’occupait des Gaumes
Gaëtan et Ginette ont donc vécu près de 50 ans dans la grande maison. Elle vieillit avec eux. Le chauffage à gaz avait été installé. Gaëtan fit installer dans la cheminée de la salle de séjour un « insert » dont les portes s’ouvraient, ce qui lui permettait, tout en brûlant beaucoup moins de bois, de profiter de la vision du feu.

Troisième génération dans la grande maison, 1995-96 et ...
Gaëtan est mort en mars 96, Ginette deux ans plus tard.
Dans les partages des Gaumes faits en 1996, la grande maison avait été attribuée à Annick.
L’essentiel fut immédiatement mis en route : une complète rénovation de l’électricité. Les fils électriques courraient quasiment à nu sur les poutres dans le grenier. La presque totalité des interrupteurs et prises était obsolète et avait été remplacée au fil du temps par du matériel de provenance diverse. La plomberie était dans un triste état et fut donc refaite dans la foulée. Le peu de pression du système de distribution d’eau permettait des réparations de fortune (un bout de chambre à air suffisait pour boucher un trou dans la tuyauterie) mais lorsque l’eau de la ville a été branchée, les dites réparations ne tenaient plus et l’inondation assurée.
La réparation de la toiture avec pose d’une isolation et des nouvelles ouvertures vint après.
La salle de séjour redevint la grande cuisine qu’elle était jadis. C’était alors la vie de la ferme qui donnait un rôle central à la cuisine. Deux générations plus tard, c’est la vie des jeunes ménages actuels qui amène au même choix. La terrasse adjacente à cette grande pièce était un argument de plus pour une fusion des activités de cuisine et de séjour.
Les chambres du grenier furent rénovées, une de plus construite. Une nouvelle salle de bain fut faite à l’emplacement où Gaëtan avait installé la salle de bain de fortune. L’escalier fut changé de place, permettant ainsi l’ouverture d’une fenêtre supplémentaire dans la grande pièce, rêve non réalisé de Ginette. L’ancienne cuisine devint une vaste entrée, un luxe que permet la superficie de la maison. Comme la vieille cuisine, elle ouvre à la fois sur la cour et donc l’entrée des lieux mais aussi sur l’arrière de la maison et ainsi donne ainsi accès au préau. Dernièrement, au printemps 2006, la partie qui était jadis celle des parents, c’est à dire de Gaëtan et Ginette, vient d’être transformée et pourra servir de quartiers d’hiver confortables pour un ménage.
La piscine, aménagée sur la prairie même où, dans les temps anciens, il y avait eu un jardin potager, illustre le passage du rôle de la campagne de l’agriculture aux loisirs. La piscine ne remplace pas l’étang mais le complète.
LA BUANDERIE
LA PETITE MAISON

La « Buanderie », suivant l’appelation entre 1925 et1995, est probablement un des bâtiments les plus anciens des Gaumes. Elle comporte un four à pain (cf le texte de Luthold sur le blogg), ce qui semble indiquer que les Gaumes, sans jamais être ni château, ni gentlihommière, a dû être assez tôt une exploitation agricole d’une certaine importance.

Au temps de Marie et Gaston la pièce principale servait de buanderie. Le linge trempait dans un bac en ciment. Le blanc bouillait dans la lessiveuse sur un feu de bois dans la cheminée. Puis Nathalie descendait tout à la source à la brouette pour le rincer. Elle remontait ensuite la pente avec le linge mouillé et l’étendait sous les tilleuls.
Une « chambre à donner » et un cabinet de toilette (sans eau) furent aménagés pour les jeunes familles de passage. Un garage fut construit derrière la maison avec un coin écurie. En effet Marie de Beauchaine avait une voiture à cheval. On voit encore sur le mur extérieur l’anneau auquel Robert attachait le poulain quand il l’anarchait.

Entre 1970 et 1980-85, la buanderie fut utilisée comme espace d’appoint par les jeunes ménages en vacances. Le bac à laver avec un système de seau au plafond servit de douche. Une cuisine/salle à manger rudimentaire fut arrangée et réarrangée à diverses occasions.

Vers 1990, Max entreprit des travaux pour rendre cette maison habitable. La chambre fut remise en état, le cabinet de toilette devint salle d’eau et les wc extérieurs une salle de douche élégante.

Aux partages de 1997 Nanik eut « la petite maison ». Des travaux immédiats permirent aux Sjögren d’avoir leur coin. Aymeric et Pascale continuèrent le travail de Max en restant fidèles au style du pays. On peut noter la réfection totale de la cheminée qui, à l’origine, était particulièrement laide. Et sans Ikea il aurait fallu attendre plusieurs étés de plus pour s’installer.
Version A
LA GRANGE DE LA COUR

A l’achat des Gaumes, la grange était un des trois bâtiments de la cour principale avec la maison de maître et une petite maison.
Usages agricoles
La grange avait avant tout un usage agricole. Elle servait de garage pour le tracteur. Trois imposantes cuves pour la fermentation du vin y sont encore. Nous y avons vu Guy de Kergommeaux et Paul Rouyer y piétiner les raisins autour des années 50. La cave à vin (au fond à droite)avait deux rangées de barriques à vin qui, chaque année, peu avant les vendanges, étaient mises à gonfler dans l'étang. Pour faciliter la descente des tonneaux, un plan incliné avait été installé. Deux congélateurs occupent actuellement la même place. La cave aux pommes de terre (à droite en entrant dans la grange) existe toujours, un réduit sans lumière où s'accumulent actuellement des restes de mobilier. Des étagères poussiéreuses témoignent de l'époque où l'on conservait pommes de terre, oignons, choux et autres produits du jardin et des champs tout au cours de l'hiver .
Dans la partie centrale de la grange, Gaëtan avait installé son atelier avec plusieurs établis ainsi que la majorité de ses outils. Un moteur électrique entraînait, par un jeu de courroies, une meule et une scie. Devant la petite porte se trouvait une enclume pesant plusieurs dizaines de kilos (enclume qui a disparu, sans doute volée) ainsi que la petite forge.

Le bûcher
Sur le côté sud de la grange le bûcher s'ouvre par une vaste ouverture sans porte. Elle était faite pour laisser facilement entrer les charettes les plus chargées. La sciure et les copeaux de bois sont accumulés sur le sol en autant de couches historiques que les basiliques bâties et rebâties à travers les siècles.

Le bureau de Gaëtan
A l'opposé de la grange, une petite pièce est appelée 'bureau de papa'.
Outre ses papiers, ses relevés de comptes, son courrier et quelques vieux papiers de famille gardés dans un vieux secrétaire en piteux état, au mur un plan de la propriété, Gaëtan avait installé un petit établi au dessus duquel il avait des outils qu’il ne voulait pas voir « emprunter » par les uns et les autres comme ceux de la grange qui disparaissaient chaque été pour la fabrication des cabanes et autres bricolages de ses petits-enfants. Après lui, cet espace est devenu un atelier un peu fourre-tout . Les Sjögren s’en servent pour ranger pour leur outillage de jardin.



Partage de la grange
En 1997, la grange fut partagée entre les Verley et les Sjögren .Un temps Aymeric Verley utilisa la partie du bûcher comme étable à vaches et ensuite comme écurie pour ses chevaux. Il fabriqua une cloison entre les deux parties Sjögren et Verley en respectant le style de la grange.
La cave est toujours « la cave ». Plus aucune bouteille mais toujours des chauve-souris. Grenier pour les Verley, garage pour les Sjögren, la grange reste plurivalente.
Andreas a débarrassé la façade de la vigne vierge qui semblait centenaire.

LES JEUX ET LA GRANGE

La Patate des grands et petits
La grange a toujours été un terrain de prédilection pour les enfants.
Les greniers étaient un bon terrain de jeu dans notre jeunesse au cours des années 40. Mais, les poutres devenues peu sûres, ils devinrent trop dangereux et furent totalement interdits aux générations suivantes.
Le bâtiment n'en perdit pas son intérêt pendant les vacances. Plusieurs jeux se sont développés autour de la grange, comme 'la patate' et les '421'. Tous les enfants et les jeunes se trouvant sur Gaumes sont conviés à participer à ces jeux. On y retrouve de tout jeunes enfants de 2 ans jusqu'aux adolescents de 18-20 ans. En pleine saison, tel ou tel jeu se met spontanément en place une ou deux fois par jour. Pour nous qui avons nos repas aux abords de la cour face à la grange, nous savons que dès qu'un groupe de trois ou quatre commence à se former dans la cour, l’un des jeunes ayant un pied sur un ballon, il est inutile de chercher à faire respecter l'ordre du repas. A ce moment précis nos enfants ou petits-enfants ont des fourmis dans les jambes et les assiettés sont avalées à toute allure ou, si aucun parent ne regarde, laissées sur place. Plus ils sont petits, plus ils courent vite pour rejoindre les autres et être en place quand le jeu commence. Il fallait voir le visage radieux de Rafael, à peine agé de deux ans, lorsqu'il a pour la première fois participé à ces jeux des grands, porté à tour de rôle par les cousines de 10-12 ans. Epuisées après un moment, celles-ci étaient venues nous le rendre. Il a diplomatiquement attendu qu'elles partent puis il a glissé des genoux qui essayaient de le retenir et a vite rejoint le jeu, trouvant d'autres volontaires pour le prendre en charge.




Version B
LA GRANGE DE LA COUR

Depuis l’achat des Gaumes, la grange a connu de nombreuses utilisations :
- bâtiment agricole : traditionellement et jusque vers 1980
- bûcher, cave, garde-manger et bureau : du temps de Gaëtan
- grenier, garage et atelier : à l’heure actuelle
- terrain de jeu : de tous temps

Usage agricole : la taille des ouvertures témoignent des charrettes de foin qui devaient y rentrer.
Sur le côté sud, le bûcher. Des instruments agricoles y sont entreposés.
Sur le côté nord, une étable ouvrant sur la cour.
Au centre, trois cuves, toujours là, témoignent de l’importance du vin dans la propriété des Gaumes. Gaëtan en a produit jusque vers 1965.
Une cave avait la place pour deux rangées de barriques.
Les Gaumes avaient ( ?) hectares de vigne.

Espace polyvalent : Gaëtan y avait son atelier, et il se lamentait de l’intérêt des enfants pour l’endroit lors des constructions de cabanes.
L’étable du côté nord a été transformée par Gaëtan en bureau avec, derrière, un espace baptisé « cave à pomme de terre ».

Partage de la grange : elle fut partagée entre les Verley et les Sjögren, les deux familles ayant besoin de dépendances. C’est le grenier des uns et le garage des autres. Un temps Aymeric Verley a utilisé une partie du bûcher comme étable, puis comme écurie.
Le bureau, ex-étable, est devenu atelier.
La cave est restée, les barriques ont disparu, les chauve-souris y sont encore.

Terrain de jeu : le jeu de la Patate est lié à la grange. Au temps des vacances, grands et petits y jouent régulièrement.
Le mur de la grange peut aussi servir de décor aux pièces de théâtre.




LE PUITS

Puits de 25 m. de profondeur. Jamais vu à sec.

L’éolienne : Gaston y fit bâtir une éolienne amenant l’eau à un réservoir. Très bien aussi pour l’escalade (interdit bien-sûr).
Le Chalet et les bâtiments de la cour furent alimentés en eau courante, le manque de vent amenant parfois quelques problèmes.
Les Lancesseur, qui vivaient dans la maison du haut, devaient s’approvisioner en eau en venant tous les jours puiser des seaux directement au puits. Ils finirent par faire onctruire une citerne chez eux.

Un moteur à la source: Vers 1955, l’éolienne fut remplacée par un système de moteur installé directement sur la source près de l’étang.

L’eau communale : L’eau communale arriva aux Gaumes environ 20 ans plus tard. Son utilisation courante fut progressive, prenant 20 ans de plus à devenir la normale, vers 1997-98.

Piscine et arrosage: En 2004 mise en place d’un moteur d’appoint pour tirer de l’eau du puits pour remplir la piscine ou arroser.

Une question : faut-il supprimer les lattes de bois pour ne laisser que le toit et les poutres des quatre coins ?
Dans la famille certains sont pour, d’autres contre. Et vous ?
Il faut savoir que l’on enlèverait alors une des cachettes principales du jeu de la Patate (réflexion partisane, Ak)
L’ÉTANG

L’étang des Gaumes a dû être fait par Gaston de Beauchaine dans les années trente. Une photo de l’époque montre Jacques et d’autres jeunes pagayant dans une barque. Contrairement à maintenant les abords étaient tout à fait dépourvus d’arbres et de buissons.

Après la guerre les cousins y jouaient beaucoup et plusieurs y ont appris à nager – malgré la vase ! Puis la préférence alla au bel étang de St Jean d’Eyraud à 4 km de là. Il fallait y aller en vélo, le moyen de communication habituel de ces années-là pour les jeunes et la côte sur le chemin du retour était pénible. L’étang des Gaumes redevint calme. « L’oncle Guy » venait y pêcher. Les grenouilles pullulaient.

Plus tard, Brigitte, ayant alors une dizaine d’années, le remit en vogue. Tanpis pour la vase. L’étang était bien le terrain de jeu idéal. Comme elle le raconte sur le blog, elle devint, et reste à ce jour, une « inconditionelle de l’étang ». Gaëtan le fit recreuser. Il utilisa la terre en trop pour faire des îles. Un pont fut bâti. Des arbres poussèrent au milieu de l’étang, aussi joli qu’amusant mais bien trop efficace pour la production de vase.

Un jour fameux fut celui du « Gymcanna » à vélo organisé par Ginette pour les enfants (et parents) des Gaumes ainsi que les familles Delaittre et Renard dans le pré. Èvidemment il se terminait par un bain.

Pour les adolescents, l’étang fut espace d’aventures, de bronzage, de rigolades et de chahut – et même de tricotage pour demoiselles avec secrets à se confier. Plus tard les jeunes ménages y vinrent avec leurs tout petits pendant que les enfants plus agés jouaient aux indiens sur des cordes tendues d’un arbe à l’autre au-dessus de l’eau.

Avec l’arrivée des piscines et l’augmentation de la vase, une certaine désaffection de l’étang intervint à nouveau. Mais les piscines ne sont pas terrain d’aventures. Une troupe de scouts donna une barque en remerciement aprÈs un camp. Les du Plessis remirent l’étang en état. Il est à voir si l’étang connaîtra à nouveau une grande époque.