26 juin 2006

Qui est né(e) aux gaumes

Gaston a , à ce jour, 235 descendants directs (non compris les conjoints) et ce, sur 5 générations.
Savez-vous combien sont nés(ées) aux Gaumes?
Saus erreur de ma part, sont nés(ées) aux Gaumes.
Gaëtane d'Halluin (née Bonfils) en 1932
Henri de Bonfils né en 1934
Maÿlis de Sampigny (née d'Abzac) en 1937 (probablement au chalet)
Chantal d'Abzac en 1939 (probablement au chalet)
Bertrand de Beauchaine en 1946 (dans la chambre du bas dans la grande maison)
Véronique Coradin (née de Beauchaine) en 1950 (idem que pour Bertrand)

A compléter , modifier, supprimer etc.....le cas échéant
Luthold

20 juin 2006

photo de Gaston, Marie et leurs petits-enfants





Photo du haut:
1953
sur les escaliers
grands-parents, parents et enfants + Guy de Kergommeaux

2e photo:
1960 (?)
sur la terrasse
Gaëtan, Ginette et les 7 enfants

3e photo:
1953
sur la terrasse
Bon-papa et Bonne-maman avec quelques petits-enfants, Nanik, Micheline, Max, Nicole et derrière elle Henri, Maylis (qui tourne la tête), Gaëtane

4e photo:
1961
Bonne-maman sous son acacia au Chalet
avec quelques arrières-petits-enfants, Benoit, Pascale, Marie-France, Joëlle entre MF et L, Laurence devant elle, Caroline

Dernière photo:
1953
A nouveau sur les escaliers
Gaston et Marie de Beauchaine avec leurs petits-enfants, c à d les enfants de Gaëtan, Bernard et Jacques), de Simone de Lavernelle et d'Annick d'Abzac

Photo aérienne des Gaumes


cette photo a été prise par Gonzague de Bonfils , il y a quelques années. La totalité des habitations des Gaumes sont sur cette photo

Photo de trois générations de Beauchaine



photo prise le 19/09/1920 au Puy (Ribérac)
de gauche à droite
debout: Henry, Hélène(son épouse), Bernard, Robert, abbé Lafond(?), Marie-Thérèse(épouse de Max), Pierre, Alain et Gaston
assis: Marie (épouse de Gaston),Max, Simone, Gaëtan
assis par terre, Annick, Jacques

Max et Marie-Thérèse ont eu comme enfants; Gaston, Robert, Pieere, Henry, Alain
Simone, Gaëtan, Annick, Bernard et Jacques sont les enfants de Gaston et de Marie

17 juin 2006

le four à pain des gaumes

Le four à pain des Gaumes


Jusqu’à la naissance de Thierry (novembre 1981) nous passions la plupart de nos vacances d’été dans la grande maison avec mes beaux-parents et prenions donc nos repas avec eux. Ces derniers prenant de l’âge et nous mêmes souhaitant prendre un peu de distance et de liberté pour l’organisation de notre temps de vacances aux Gaumes, nous avons alors installé la buanderie en pièce à vivre (cuisine, salle à manger et ….salon). Cela nous permettait de prendre nos repas « chez nous » et même de recevoir les uns et les autres . Un coup de badigeon blanc sur les murs, de peinture rouge sur le carrelage, la pose d’une cuisinière à gaz et le branchement d’un frigidaire et nous nous installâmes. Nous avions fait l’acquisition d’une belle table de ferme auvergnate auprès d’ami parisien et avec des bancs de fabrication « maison », quelques chaises récupérées, l’ameublement fut complet.
Cette pièce possède une cheminée qui se trouve être le conduit d’évacuation de la fumée du four à pain. Celui-ci avait une porte qui ne s’ouvrait plus .Avec l’accord de mon beau-père (et de ses conseils avisés) je décidai de rouvrir la porte et entrepris quelques travaux de consolidation de la façade du dit four. Je découvris alors l’intérieur de ce dernier. Il est composée d’une voûte arrondie en brique d’une profondeur de près de deux mètres pour une hauteur en son centre de près de 80 cm. La voûte avait l’air en bon état malgré quelques briques manquantes.
Je me mis alors dans la tête l’idée de le remettre en service . Mon beau-père consulté me répondit en levant les bras au ciel « Quelle idée mais après tout pourquoi pas, mais je ne sais pas trop comment ça marche » A mon avis, il le savait sûrement mais ne voulait pas trop me voir me lancer dans cette aventure. Nathalie, alors interrogée m’a dit que la dernière fois que ce four avait servi et fonctionné était à l’occasion du mariage de Tante Simone et de Jean de Bonfils-Lavernelle (en septembre 1931) . Nous étions en Août 1982, cela faisait donc un demi-siècle que ce four n’avait pas été utilisé.
Un matin de bonne heure et avec les conseils de Nathalie, je commençai à remplir le four de petits bois et j’ y mis le feu avec une certaine appréhension. Ma grande crainte était de mettre le feu à la toiture en provoquant l’effondrement partiel ou total de la voûte. Par précaution, j’avais amené le tuyau d’arrosage dans les toilettes de la cour d’où, en montant sur un escabeau, je pouvais surveiller le dessus de la voûte et j’étais donc prêt à déverser de l’eau sur tout début d’incendie. Benoît, faisant office de boulanger en second, dès que j’avais le dos tourné, mettait du bois dans le four et les flammes sortaient par la porte ; je n’étais pas très rassuré ; il faisait très chaud dans la buanderie et j’avoue que nous avons pas mal bu pour nous rafraîchir. Le four est considéré comme suffisamment chaud lorsqu’une feuille de papier s’enflamme spontanément dès son introduction dans le four. En milieu d’après-midi, cela fut le cas. Après avoir retiré les cendres j’ai commencé la cuisson de la totalité des plats que m’ont apporté les unes et les autres ( pains, tartes, pizzas, tourtes aux pommes de terre et d’autres choses dont je ne me souviens pas).
Le soir, pour le dîner, tous les Gaumes étaient invités à partager ma cuisson. Nous étions près d’une trentaine ; la tribu Verley, les du Plessis, quelques Revel et Sjögren, oncle Jacques et oncle Guy etc…. sous la présidence des beaux-parents. Nous avons dégusté beaucoup de plats plus ou moins cuits . Ce fut une très bonne journée et il m’a été remis le diplôme de mitron des Gaumes (diplôme dont je suis très fier ). En 1983, puis en 1985 et 1986, nous avons recommencé la journée « four à pain des Gaumes ». Ce fut à chaque fois des bons moments partagés en famille.
Puis nous avons quitté la buanderie pour nous installer quelques temps au Châlet avant d’acquérir Pyraine. Max a alors entrepris des travaux à la buanderie et le four à pain fut de nouveau mis en sommeil en attendant que ses nouveaux propriétaires le remette en service mais cela est une autre histoire.
Luthold

13 juin 2006

Souvenirs d'Henri de Bonfils



Souvenir d’ Henri de Bonfils sur un séjour particulier au chalet en juillet 1960 et une transaction difficile avec son oncle Gaëtan.

En juillet 1960, Gonzague et moi sommes rentrés du Maroc. Moi avec l’intention de rester en France et Gonzague de retourner au maroc. Le voyage s’est très bien passé et en passant à Bordeaux, nous avons déposé Madeleine d’Halluin qui rentrait chez elle après un séjour chez Gaétane et Xavier (son frère).
A Bordeaux, Gonzague a commencé à avoir des maux de tête et des nausées. Nous nous sommes arrêtés chez un oncle, Victor de Gardonne et sommes arrivés aux Gaumes le lendemain. Il était temps pour Gonzague et moi-même commençais à avoir les mêmes symptômes. Nous y avons retrouvé Bonne-maman au chalet et nos parents qui y séjournaient depuis quelques temps. Dés le lendemain, nous ne tenions plus debout et en allant aux toilettes en haut de l’escalier, je me suis littéralement étalé par terre. Nathalie et ma mère sont arrivées affolées et toutes les deux m’ont traîné jusqu’au lit. Le docteur est très vite arrivé et a conclu à une typhoïde. Mais avec des antibiotiques, cela n’allait pas durer très longtemps, tout au plus huit jours. Cela n’a pas été le cas car il a fallu nous hospitaliser d’urgence. Gonzague a même reçu l’extrême onction. Enfin nous sommes sortis de l’hôpital un mois et demi après et retour au chalet après avoir perdu 15 kilos chacun. Bonne-maman s’était épuisée en prière et avait même, je crois, mobiliser tout un couvent pour l’aider dans ses prières. Grâce aux bons soins cumulés de Nathalie et de notre grand-mère, notre convalescence au chalet a été merveilleuse. En septembre ; Gonzague est reparti au Maroc et moi avec mes parents, nous nous sommes installés à Lavernelle.

En novembre 1987, oncle Gaëtan m’a vendu son vieux tracteur Porsche. Agnès m’a. déposé aux Gaumes. Après une dure négociation, j’ai payé 1000 F à l’oncle Gaëtan et en moi-même, je me disais « mais que vas tu bien, pouvoir faire de cet engin ».(la photo en tête de cet article est mon départ des Gaumes sur ce fameux tracteur).Me voilà parti sur la route de Lavernelle. Le tracteur n’était pas très gros mais il me fallait toute la largeur de la chaussée tellement il y avait de jeu dans la direction et que mon engin en changeait à sa guise sans prévenir. Je rectifiais le plus rapidement possible mais j’étais déjà sur le côté gauche de la route ; trois tours de volant à droite et d’un seul coup je manquais de plonger dans le fossé de droite et ainsi de suite jusqu'à Lavernelle. L’oncle Gaëtan m’avait tout de même prévenu en me disant de faire attention sur la route car il y a un peu de jeu dans la direction. En effet j’ai pu constater que « un peu » était bien en dessous de la réalité.
Je me suis toujours demandé comment mon oncle Gaëtan avait pu le conduire ces dernières années mais sans aucun doute, le tracteur connaissait les Gaumes et ses chemins.

A peu près à ma même époque Oncle Gaëtan et tante Ginette sont venus déjeuner à Lavernelle. Nous étions dans le grand salon à l’apéritif et nous parlions de mes travaux sur la propriété. Je lui ai dit que je suis entrain d’installer l’irrigation dans les châtaigniers. C’est alors que je le vois lever les bras au ciel et dire « OH ! tu arroses des châtaigniers, il faut vraiment que ce soit un Lavernelle pour faire une telle aberration et une originalité sans borne….. Il y a mille ans qu’il y a des châtaigniers en Périgord et c’est la première fois que j’entends dire que l’on arrose ces arbres ….. » Je l’ai donc inviter à venir voir mes plantations.