07 mai 2006

Le Chalet



Chère famille,
Sous cette ligne, n’hésitez pas à écrire tous ce que vous voulez et ce que vous savez sur cette partie des Gaumes, histoire du lieu, description, anecdotes,
(ou mêmes photos, dessins).
Le Chalet

La construction du Chalet
Construit dès l’achat des Gaumes en 1924-25, d’après les plans du nouveau propriétaire, Gaston de Beauchaine. Celui-ci avait par deux fois tenté de racheter la propriété familiale de La Bertinie et son château, à 20 km des Gaumes. Il recherchait évidemment non pas une simple maison de campagne mais une maison d’habitation permanente avec un certain standing. Les Gaumes comportaient plusieurs ensembles de bâtiments mais tous de caractère sans doute trop campagnard. La solution fut donc de bâtir le Chalet et de l’entourer d’un parc (cf les plans). Gaston, qui pour devenir expert maritime avait dû étudier l’architecture des bâteaux, dessina le Chalet et le parc adjacent, comme d’ailleurs des constructions parallÈlles pour Jean-du-Claud, la propriété que Mme Duhamel, veuve d’un armateur de Fécamp et amie de la famille, dût acheter à 2 km des Gaumes à peu près en même temps.
Nous avons souvent entendu dans notre enfance des commentaires sur le fait que ‘Bon-papa’ avait dessiné le Chalet comme un bâteau, avec un maximum de pièces dans un minimum d’espace. Le résultat a quand même été que cette maison a pu être une maison de famille extrêmement logeable, pratique et agréable.

Ont habité au Chalet de facon permanente
Dès la construction terminée, Marie de Beauchaine quitte Fécamp pour venir y habiter avec les enfants, alors agés de 13 à 24 ans, sauf Gaëtan, 21 ans, alors à l’armée. Gaston, le père de famille, continue à travailler à Fécamp comme expert maritime, ou peut-être alors à Paris. Lui-même ne viendra habiter aux Gaumes qu’à sa retraite en1940. Pendant plusieurs années il gérera l’exploitation agricole des Gaumes à distance, avec l’aide de fils, neveu et stagiaire (cf le document ....). Il y viendra très souvent en train.
- Marie, « Bonne-maman », de 1925 à sa mort en 1971
- Gaston, « Bon-papa », à la retraite de 1940 à 1953.
- Simone et Annick de 1925 jusqu’à leurs mariages, respectivement en 1931 et 1934,
- Bernard, jusqu’à son entrée dans la vie active ( ?). Il a été en pension au Collège de Sarlat.
- Jacques, le plus jeune, fut mis en pension chez l’Abbé à Montagnac. Il travailla ensuite sur les Gaumes et en reprit la gérance dans les années 30. Il n’habitait sans doute plus le Chalet mais bien la maison de la cour lorsqu’il travaillait aux Gaumes
- Nathalie, employée de maison qui vint aux Gaumes quand elle avait 16 ans et y resta plus de 50 ans, avec une chambre au Chalet d’abord dans le grenier, puis la où est actuellement la salle de bain. Mise à la retraite lorsque sa maîtresse, Marie de Beauchaine mourut en 1971, elle alla dans « la chambre de la cour » pour quelques années avant de retourner vivre chez sa soeur à Eglise Neuve d’Issac.
- Robert de Beauchaine, frère de Gaston et souffrant d’un certain handicap mental, restera toute sa vie dépendant de sa mère puis de son frère. Aux Gaumes il logera d’abord avec sa mère dans la maison de la cour puis, à la mort de celle-ci, il aura une petite chambre dans le grenier du Châlet (1943-1956).
- toute une série d'enfants et de petits-enfants de Gaston et Marie ont trouvé refuge au Chalet entre deux déménagements ou autre raison familiale. Les écoles communales avoisinanstes, d'abord celle d'Eglise Neuve d'Issac, plus tard,celle des Lèches, ouvraient toujour sleurs portes aux enfants des Gaumes.
- après la mort de Marie, la famille Verley reprit le Chalet. Différents membres de la famille y ont habité pendant de courtes périodes. Nicole y a pris sa retraite et y habite de facon permanente - quand elle ne fait pas un de ses nombreux voyages aux quatre bouts du monde.

Belles années de jeunesse au Chalet
Les récits de Simone et Annick sur les années de leur jeunesse au Chalet dans les années trente en faisaient le tableau d’années merveilleuses, avec une vie sociale intense, beaucoup de jeunes et d’amusement, danses, excursions, piques-niques, tennis. Il y avait des échanges avec Jean-du-Claud, propriété de Mme Duhamel que Gaëtan, le gendre, prit en charge en 1932 (cf photo de deux pages d’album ; photo de Simone ; photo du tennis ; + citation du rapport de Guy de Kergommeaux sur les travaux agricoles et les soirées dansantes).
Un tennis fut fait de facon sommaire sur la prairie entre le Chalet et la ferme. On en voit encore la trace de la surface aplatie. Une photo de l’époque montre quelques joueurs posant devant la caméra : Simone, ?, Yves de Kergommeaux, Bernadette de Beauchaine (future « Tante BB »).

Le Chalet, maison d’accueil :Gaston et Marie de Beauchaine auront toujours maison ouverte pour leurs enfants et petits-enfants dès que nécessaire et c’est le Châlet qui recevait tout le monde.
En 1941 Gaëtan, veuf avec 5 enfants, partit au Maroc, laissant les enfants et la gouvernante à la garde de sa mère. Tout le monde était logé au Châlet. La chambre du milieu en haut était pour les petits, à ce moment-là « les trois petits », Nicole, Max et Nanik. Des générations d’enfants y ont vu et ont aimé la frise de papier peint qui courait le long des murs juste au-dessous du plafond avec des petits bonhommes en bonnet d enuit et chandelle à la main. Comme il manquait de place pour faire travailler les enfants pendant la journée, on avait loué la petite maison juste en bas au coin de la route nationale. Une des occupations annexes en dehors de la classe était d’aller ramasser le crotin de cheval sur la route pour en faire de l’engrais pour le jardin potager. Pour moi, Nanik, un des rares souvenirs liés à la guerre a été la vue de motords passant sur cette route nationale et le frémissement de peur qui s’ensuivait puisque l’on nous avait dit qu’il s’agissait des allemands.
Le Châlet évoque d’autres souvenirs d’enfance : les glissades sur le parquet cirée de la salle à manger ; les repas avec une dizaine d’enfants, la cloche au son félé de Bonne-maman pour appeler Nathalie (un bouddha d’étain transformé pour cet usage), mais surtout les bons moments dans la cuisine autour de la vaiselle. Nathalie nous faisait rire aux larmes. L’Oncle Robert, avec son esprit bon enfant, se mettait de la partie. Si l’Oncle Guy qui avait un sens de l’humour acéré se joignait à nous, c’était le summum. Nathalie faisait ses énormes vaiselles en faisant bien attention de ne pas mettre de produit dans l’eau. En effet plus il y avait de restes de nourriture grasse, mieux c’était puisque l’eau de vaiselle était mise de côté pour agrémenter la nourriture des cochons. La grande fenêtre basse à côté de l’évier était ouverte, nous permettant de l’enjamber rapidement dans les poursuites simulées de ces bonnes parties de rire.
Parmi les lettres à Bonne-maman que nous avons retrouvées il est souvent question de visites aux Gaumes.
L’ennuyeuse Tante Hélène à la langue piquante, femme d’Henri de Beauchaine, frère de Gaston, venait souvent (cf photo No ?) . Moins souvent Tante Renée, femme de Pierre, autre frère de Gaston.
Tante Linette, soeur de l’Oncle Guy de Kergommeaux raconte sur des casettes-souvenirs enregistrées au printemps de cette année 2006, combien l’hospitalité des Beauchaine a compté dans sa jeunesse. Marguerite de Kergommeaux, née de Lancesseur et soeur de Marie, était morte en 1921 en laissant six enfants de 5 à 14 ans. Ils furent répartis dans plusieurs foyers de la famille proche. Aucun ne vint de facon permanente chez Gaston et Marie. Ceux-ci, par contre, les recurent très souvent pendant les vacances et T. Linette parle avec très grande chaleur de ces moments de bonheur pour elle, d’abord dans la propriété (louée) du Puy près de Ribérac, puis au Chalet aux Gaumes.
Après un séjour de 4 ans au Maroc, la famille de Gaëtan de Beauchaine revint en France et s’installa au Châlet. Les enfants furent mis en pension. Gaëtan cherchait une propriété.
Jacques, gérant des Gaumes à cette époque, habitait alors la grande maison avec sa jeune femme, Madeleine, et leur premier enfant, Bertrand, né en janvier 1946.
Environ à même époque, les Lavernelle revinrent temporairement du Maroc et logèrent également aux Gaumes, là aussi les enfants étant mis en pension.
Vers 1947-48, ces différentes familles prirent des chemins différents et le Châlet retrouva le calme. Ce ne fut plus la maison de la jeunesse, ni celle la maison d’acceuil des familles en transit, mais bien la maison des grands-parents et des vacances pour le nombre croissant des petits-enfants, une vingtaine à l’époque. La famille de Bernard venait de Marrakech tous les étés ; celle de Jacque, aussi au Maroc après 1947, passait en route pour le Poitou ; les Lavernelle , à nouveau au Maroc, venaient par périodes. Les d’Abzac, habitant Falgueyrac à 60 km de sGauems, venaient en visite avec leur grande Citroen pleine d’enfants. Gaëtan avait finalement acheté les Gaumes à son père et faisait transformer la grande maison de la cour.
Gaston et Marie restÈrent jusqu’à leur mort dans leur maison, Gaston en 1954 et Marie en 1971. Nathalie, arrivée 50 ans avant, quitta alors le Châlet et pris sa retraite. Elle alla habiter dans la chambre de la cour, faisant la vaiselle pour la famille de Gaëtan.
Un souvenir de la vaiselle de Nathalie : elle faisait bien attention de ne jamais utiliser de produit dégraissant, l’eau de vaiselle étant jetée dans un seau et conservée pour assaissoner la patée des cochons que l’Oncle Guy préparait tous les soirs.
Un autre souvenir : à des vacances vers 1968-70, par manque de place dans la Grande maison, nous les jeunes parents logions au Châlet, nos enfants (pour nous c’était Caroline, Dominique et Philip, autour de 4-8 ans) partageant les chambres de cousins par tranche d’âge. Je devais repartir seule en voiture à Stockholm avec mes trois enfants. J’avais un mauvais rhume avec fièvre et mal de tête et je me reposais. Bonne-maman, près de 95 ans à l’époque, entrouve la porte de la chambre, n’osant pas entrer. Elle me dit : « Ma petite-fille, je sais ce que c’est que d’être malade. Quand j’avais 12 ou 15 ans, j’ai eu la rubéole ! J’ai aussi un cors au pied qui m’ennuie bien. ». L’hiver d’après elle se cassa la hanche en tombant, revint chez elle après un séjour à l’hopital, trop bref sûrement. Clouée dans son lit, elle souffrit beaucoup d’escarres et finit ses jours soignée par Nathalie.
Pour nous, petits-enfants, Bon-papa (Gaston) était une personalité imposante et distante ; Bonne-maman était la bonne grand’mère assise dans la véranda ou sous son accasia avec son crochet ou son tricot, nous donnant « un » bonbon quand nous venions, mais ne faisant guère plus avec nous. Avec le recul il apparait que ce couple de grands-parents a été d’une grande générosité et nous a permis d’avoir des moments extrêmement riches entre cousins où nous pouvions partager les espaces des Gaumes en toute liberté.
L'actuelle propriétaire du Chalet, Nicole Verley, continue la tradition d'hospitalité. Elle s'est arrangé un appartement agréable de deux pièces et tient maison ouverte pour ses enfants et petits-enfants, que ce soit par pur plaisir ou, parfois, par nécessité. Les diners-croissant, diners-crèpes ou diner-hamburgare de Bonne-maman/Tante Nicole sont des classiques des vacances. On y retrouve facilement une bonne vingtaine d'enfants et d'adolescents, soit petits-enfants, soit neveux et nièces de Nicole. Heureusement que l'appartement est de plein-pied sur l'extérieur avec vue imprenanble sur la chapelle de Trésseroux et les couchers de soleil.

Le Chalet, maison des grands-parents
Lorsque Gaëtan eut acheté les Gaumes à son père, il fit totalement renové la grande maison de la cour pour sa nombreuse famille (6 puis 7 enfants). Parallèlement au Châlet, un deuxième centre d’activités se créa donc autour de la cour. Le Chalet devint de plus en plus la maison des grands-parents. Ils vieillissaient lentement mais recevaient toujours les visites de leurs autres enfants et petits-enfants. De plus, à diverses occasions, ils prirent en pension certains des petits-enfants : Irène et Marie de Lavernelle, Anne et Hervé de Beauchaine. Ils allaient alors à l’école d’Eglise Neuve d’Issac.

Le Chalet après Bon-papa et Bonne-maman
Gaston mourut en 1954 et sa femme lui survécut pendant 17 ans. Bonne-maman offrait souvent des pièces au Châlet pour les jeunes familles des enfants de Gaëtan en vacances. Des 29 petits-enfants de Gaëtan, un grand nombre sont nés autour des années 60 et, lorsqu’ils se retrouvaient en vacances aux Gaumes, il fallait de la place. J’ai un souvenir de Bonne-maman alors que j’occupais la grande chambre du haut. J’allais repartir en Suède avec trois enfants dans la voiture et seule à conduire. Hors j’étais un peu malade et me reposais avant le départ. Bonne.maman a passé sa tête par la porte entrouverte et a compati : « Ma petite fille, je sais qce que c’est que d’être malade ! J’ai eu la varicelle (ou quelque chose comme cela) quand j’étais jeune. » Elle était connue pour n’être jamais malade. Elle est morte à 96 ans des suites d'une fracture de la hanche.
Petit à petit les maisons annexes des Gaumes se trouvent plus ou moins attribuées aux différentes familles. Graduellement le Châlet devient la maison des Verley. Cette famille se charge de son entretien.
A la mort de Gaëtan en 1995 les Gaumes sont partagés. Le Châlet devient officiellement la propriété de Nicole Verley.

2 Comments:

Blogger Les Gaumes 2006 said...

SUITE PAR NICOLE
A la suite de décès de Bonne-maman le Chalet servit de lieu de vacances pour les ménages Beeauchaine (Max et MArie-José + 3 enfants), Sjögren (Annick et Andreas + 4 enfants) et Verley (Nicole et Gilbert + 5 enfants). Nous nous retrouvions à plus de 20. Chacun avait sa place, MAx et Nicole à la cuisine, Gilbert et Andreas au ménage, Nanik et Marie-José au linge. Chacun à sa tâche, on se croisait sans trop arriver à vraiment passer un temps calme ensemble!!! La ruche...Les adolescents étaient supposés aider, aussi par équipes. Deux ou trois années ainsi et d'autres solutions d'hébergement se firent jour. Les Verley restèrent seuls maîtres à bord du Chalet. Au fil des ans un confort plus conforme à notre génération vit le jour. En priorité une salle de bain! La colonne mémorable qui descendait des WC en passant par la cuisine connut ses derniers jours.
Aymeric (fils de Nicole) et Pascale ont entreprisil y a huit ans des travaux importants pour l'arrivée de Nicole à sa retraite. Ils lui ont fait un petit logement sur 1/4 de la superficie d ela maison - confortable et agréable - eux habitant le reste. A leur départ Marie-France (fille de Nicole) et Guy s'y sont installés. Lorsqu'eux-mÊmes sont partis pour Mussidan, cette partie du Chalet fut louée, les Verley se réservant un mois d'été pour leurs vacances.
Le Bois des Minières est devenu l'annexe Verley. Deux ménages s'y sont installés dans de petits chalets, style rustique camping-maison de campagne. Cel aleur permet de garder leur indépendance tout en profitant de la vie familiale.
La vie des Gaumes, malgré les partages, continue. Les enfants se retrouvent l'été avec leurs jeux favoris, "la patate" à la grange (Sjögren/Verley), baignades ou ballade en barque à l'étang (du Plessis), les cabanes (bois Revel). Les générations se succèdent, ces jeux-ci demeurent... Puissent-ils continuer ainsi longtemps...

4:53 PM  
Blogger Les Gaumes 2006 said...

Armelle Constant (fille de Jacques et Madeleine) écrit (mail à Annick 12/5-06):
J'ai passé au Chalet un long séjour (4 ou 6 mois),j'avais 9 ou 10 ans en
1960 ou 1961. Je n'allais pas à l'école, j'étais en convalecsence d'une primo infection. Maman me disait que cela m'avait sauvé la vie car elle pensait ne pas pouvoir me soigner aussi bien. Anne (soeur d’Armelle, en long séjour chez ses grands-parents) et Véronique (cousine, fille de Gaëtan, vivant aux Gaumes) allaient à l'école. Je les attendais avec impatience jusqu'à leur retour.Je devais rester dans mon lit, je n'ai jamais autant lu, j'ai eu beaucoup de chance, il y avait toute la blibliothéque rose, verte, les Bécassine, les Tintin, les club des cinq etc... je n'avais le droit de me lever que pour le déjeuner, ensuite, apres la sieste. J'allais, pour mon grand plaisir, chez l'oncle Pierre pour apprendre la grammaire en tappant à la machine.
Je garde un souvenir merveilleux de tout ces moments. J'enviais beaucoup Anne dont j'associais la vie à celle des histoires de la contesse de Ségur que je découvrais en même temps, je trouvais qu'elle avait une vie de princesse. C'est bien après que j'ai su qu'elle était si malheureuse de ne pas être avec nous et les parents.
C'était au printemps, on écoutait les disques de Brigitte (soeur de Véronique, vivant aussi aux Gaumes mais un peu plus agée) mais on n'aimait pas du tout Jonny, Veronique se faisait bronzer, ça marchait bien pour elle, moi elle m'appelait le "cochon rose" à cause de mes coups de soleil, je rallais car je n'avais pas le droit de me mettre au soleil et de me baigner.
Un jour il a eu un événement extraordinaire,attendu et préparé depuis des
semaines: la présentation de la fiancé d'Henri! les petits plats dans les
grands, on avait fait l'argenterie , je me souviens que Nathalie avait cuisiné des paupiettes de veau! Bonne Maman et elle étaient aussi heureuses que si elles recevaient la reine d'Angleterre...
D'ailleurs à propos le Général de Gaulle était passé à Bergerac en même temps Autre événement mais je ne sais plus si c'était la même année, Il a eu votre mariage (mariage d’Annick, autre fille de Gaëtan, avec Andreas Sjögren) dont on parlait beaucoup. Les robes de demoiselles d'honneur de Véronique et Brigitte me rendaient folle de jalousie.
Oncle Guy était mon parrain et la grand copain de papa, il me faisait mourir de rire moi aussi, mais je trouvais qu'il avait souvent l'air triste. Un jour, il s'était trompé il m'avait donné un billet de 50 Fr au lieu de 5 Fr, heureusement Nathalie a tout arrangé.
Tante Ginette (Geneviève, mère de Véronique et Birgitte) nous apprenait à mettre le couvert à faire le ménage et à jouer au bridge, j'y pense souvent.
Tout ça sont des souvenirs inoubliables et si chaleureux,
J'étais comme dans une bonbonniére.

9:12 PM  

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