21 mai 2006

invitation du 13 août 2006

Les enfants de Gaëtan Isle de Beauchaine invitent tous les descendants de Gaston et Marie Isle de Beauchaine et leurs familles (à peu près 300 personnes) à participer à la :

JOURNÉE DES GAUMES
Dimanche 13 août 2006
de 10 h du matin à tard dans la nuit

La Journée des Gaumes présentera l’histoire des Gaumes et de ses habitants et donnera à tous les descendants de notre ancêtre l’occasion de se retrouver sur un des nombreux lieux familiaux en Périgord au cours d’une journée d’activités sympathiques dans une atmosphère détendue.

Le programme, encore préliminaire, comprendra la présentation des bâtiments par photos et textes explicatifs, un rallye-questions, du théâtre etc…
Déjeuner et diner seront sous forme de pique-nique, chacun amenant sa part de nourriture et boisson.


Il existe un blogg que vous pouvez consulter et sur lequel vous pouvez vous exprimer. Nous sommes plusieurs à travailler sur l’histoire de la famille et, au cours du printemps, divers textes viendront s’y ajouter.
www.blogger.com; identifiant : gaumes ; mot de passe : lesgaumes ; cliquez les gaumes 2006


Responsables de l’organisation :
Annick Sjögren : annick@gaumes.se tel :en Suède 0046 87556547
Tel : aux Gaumes (début Avril ): 05 53 80 10 31
Brigitte de Mullenheim : luthold@wanadoo.fr tel : 05 53 82 68 31

Réponse souhaitée avant début Mai

19 mai 2006

5 générations aux Gaumes + Tresséroux


sept 05, mai 06, Annick

LES HABITANTS DES GAUMES 1923 -2005

- 1ère génération : habitants des Gaumes à travers les années 1920 à 1990
soit : - le couple propriétaire (Gaston et Marie de Beauchaine) et leurs 5 enfants
habitent le Chalet qui est construit peu après l’achat (11 octobre 1923) en 1924
A l’achat les 5 enfants ont de 11 à 22 ans (cf photo). BP, alors agé de 46 ans, travaille à Paris mais sa femme s’installe aux Gaumes (à contrôler).
D’après ce que nous, petits-enfants de BP/BM, avons entendu raconté dans les années 40-50, il semblerait que le Chalet ait connu une époque faste autour des années 30, offrant aux jeunes une vie sociale intensive et très appéciée. Jean de Lavernelle et Ghislain d’Abzac étaient parmi les habitués. Gaëtan, 1er marié des 5 enfants en 1927 (23 ans), est venu vivre à Jean-du-Claud, à 2km des Gaumes, vers 1930 et le jeune ménage devait participer à cette vie des Gaumes. Sa belle-mère, Marie Duhamel, était une amie de BP de l’époque où il travaillait à Fécamp. Celui-ci lui avait fait acheté Jean-du-Claud, à 2 km des Gaumes, très peu de temps après l’acquisition des Gaumes. Il avait fait les plans du Chalet et également, pratiquement sur le même modèle, celui de Jean-du-Claud (cf les plans). Un tennis et l’étang datent de cette époque. (cf photos) Simone se marie en 1931 (photo dans la véranda); Annick en 1934.
Une bonne de 16 ans, Nathalie, est engagée. Elle restera plus de 50 ans jusqu’à la retraite dans les années 70, et même après, occupant la chambre dite de la Cour.
- la mère de Gaston (veuve de Max de Beauchaine) et son fils Robert (frère de Gaston) Ils habitent la Grande Maison. La « Vieille Grand-Mère » mourra dans son fauteuil au coin du feu de la grande pièce au coin de la terrasse à 90 ans en 1942. Robert habitera plus tard au Chalet.
Un couple oncle/tante : Pierre et Marie de Lancesseur, Pierre est le frère de BM
Marie, née Desjobert, est la cousine germaine de BP par les de Laage de Meux. Ils habitent la maison du haut, actuellement aux Revel. Ils y habiteront une trentaine d’années en échange, avec comme loyer de l’avoir remise en état et de l’entretenir. Ils font construire des pièces derrière et sur les côtés ainsi que, plus tard, une citerne. Ils passeront les 2-3 dernières années de leur vie dans une maison de retraite à Mussidan. Pierre, colonel en retraite, fera alors paraître un livre sur Jeanne d’Arc à compte d’auteur.

2ème génération : 28 cousins-germains descendant des 5 enfants de Gaston et Marie + 2 cousin/allié : Guy de Kergommeaux et Paul Rouyer
Parmi les familles des 5 enfants, plusieurs ont passé des séjours variant de quelques mois À plusieurs années aux Gaumes
En 1940, les cinq enfants de Gaëtan et leur gouvernante, Melle Coutausse, viennent habiter au Chalet à la garde BM et BP. Leur mère, Jacqueline Duhamel, est morte en 1939 à Jean-du-Claud. Leur grand-mère maternelle, Marie Duhamel, habitant sur place, a d’abord aidé. Mélina, la bonne employée depuis longtemps à Jean-du-Claud, jouait déjà le rôle de mère en raison de la maladie de Jacqueline. Gaëtan est parti au Maroc en 1940 (41 ?) où il était fonctionnaire à Rabat. Les enfants sont alors passés à la garde de la grand-mère paternelle, BM. Gaëtan est revenu avec sa nouvelle femme, Geneviève Rouyer, dite Ginette, chercher les enfants pendant l’été 1942. Nous avons alors passé 4 ans à Rabat. Une demie-soeur est née, Marie-France. Elle est décédée à 22 mois, août 1946.
Jacques de Beauchaine s’occupe des Gaumes pendant la guerre. J’ai entendu dire que c’est lui qui a trouvé sa grand-mère assoupie (morte) au coin du feu de la Grande maison en 1942. Il se marie en janvier 1945. Bertrand est né dans la Grande maison. BP a eu plusieurs projets de partage des Gaumes. Le but était de les passer à Jacques (cf échange de correspondance Gaston et Bernard).
Septembre 1946 : retour du Maroc aux Gaumes de Gaëtan et sa famille Gaëtan aurait voulu racheter Jean-du-Claud à sa belle-soeur, Simone Solari qui en avait hérité (Marie Duhamel est morte en 1944). Cela ne s’est pas fait. Il cherchait une propriété à acheter avec la part d’héritage de sa femme et dont il pourrait s’occuper, comme il avait jadis fait à Jean-du-Claud pendant environ 10 ans. Finalement il a racheté les Gaumes à son père étant entendu que ses parents ainsi que les Lancesseur et Guy poursuivaient leur vie comme auparavant.. Cela a dû se faire en 1947. Jacques est parti au Maroc où il a pris un bled.
Les Lavernelle sont rentrés temporairement du Maroc en 1946. Ils ont habité par périodes aux Gaumes fin des années 40 et de temps à autre dans les années 50 tout en ayant encore le Maroc comme base. En 1960 ils ont pu repartir à Lavernelle.
En 1947 les 6 enfants de Gaëtan avaient de 1 à 19 ans. Brigitte était née en octobre 1946 à Mussidan. Véronique est née dans la Grande Maison en octobre 1950. Brigitte et Véronique sont les seules à avoir passer toute leur enfance aux Gaumes. Dès la rentrée du Maroc en 46 tous les enfants en âge scolaire ont été mis en pension. Plus tard les plus jeunes à l’âge du primaire, Brigitte et Véronique, (Irène et Marie ???), plus tard Gilles et Didier, allaient en classe à Eglise Neuve d’Issac.
Mélina, bonne à Jean-du-Claud et qui avait tant représenté pour nous, surtout après la mort de notre mère, est revenue aux Gaumes à la naissance de Véronique. Elle avait alors 51 ans. Nous étions tous si heureux de la voir revenir dans la famille! Elle est restée jusqu’à sa retraite 13 ans plus tard. Elle est morte à 101 ans.
Gaëtan a complétement rénové la Grande Maison en 1948 (cf photos). Le passage le long de la terrasse a été comblé et la terrasse, jadis fermée, agrandie et ouverte sur la cour et, par un escalier, sur le Chalet. La cuisine a changé de place. Deux chambres ont été faites dans le grenier.

Guy de Kergommeaux, cousin-germain (sa mère était la soeur de BM et O. Pierre de Lancesseur ; elle est morte très tôt, laissant 6 enfants ; sa soeur est T. Linette). Vers 1928, Guy est venu d’Angleterre öù il habitait chez une tante pour passer l’été aux Gaumes. Il y est resté jusqu’à sa mort en ( ?) 1988 ou 1990, travaillant sur la propriété. Sa soeur, Linette, a enregistré ses mémoires sur les liens de sa famille et des Beauchaine sur deux casettes. Elle raconte très bien. Elle vit à Bergerac et aura 90 ans en novembre 2006. Elle viendra le 13 août.
Fin des années 40, une autre aide agricole : Paul Rouyer, frère de Ginette (Maman). Il est resté une vingtaine d’années. Il est reparti dans sa Bourgogne natale à la retraite.
Les deux habitaient la maison prénommée la ferme. A son retour en France en 1972 Micheline avait besoin d’une habitation. Papa lui a arrangé cette maison et il a fait une chambre pour Guy dans la grange à côté.

Pour essayer d’imaginer l’atmosphère générale des Gaumes au temps de BP et BM et de leur senfants il faut replacer l’achat des Gaumes dans son contexte.
BP avait été élevé avec ses 4 frères au château de la Bertinie à Montagnac. Les Beauchaine, venus en Dordogne au début du XIXe siècle par suite d’une alliance avec les Tessières (cf les deux tableaux de famille), faisaient partie de l’aristocratie périgourdine. Une fois j’ai eu l’occasion de feuilleter des carnets de la famille ( ? nom oublié : voisins des Beauchaine au Mont de Neyrat vers 1980). Il y avait les détails de grands diners donnés par cette famille à la fin du XIXe. Le nom du couple de Max de Beauchaine revenait très souvent. L’ensemble donnait l’impression de faste et élégance. Max de B a monté une briqueterie et a fait faillitte. Une lettre à BP en 1908, adressée à « Mon cher ami », signé L. de L ??, refuse à BP (alors agé de 31 ans et donc officier de la marine marchande) de lui vendre La Bertinie parce que cette personen doit « penser à sa famille et ses enfants ». Elle semble donc avoir de grosses créances sur Max de B et parle d’adjudication inévitable. Environ 15 ans plus tard, alors en Chine, BP essaie à nouveau de racheter La Bertinie. Il semblerait que ses missions en Chine comme inspecteur-expert du bureau Veritas lui aient bien rapporté. D’autres papiers parlent d’un possible héritage de la famille du Temps en Vendée. Nouvel échec sans doute dû à la lenteur des communications. BP cherche ailleurs en Dordogne. On trouve alors l’acte d’achat des Gaumes en 1923. TrÈs peu de temps après une lettre donne le détail du projet de construction du Chalet. Celui-ci est construit suivant les plans faits par BP et apparentés aux plans de bâteaux qui étaient sa spécialité.
On peut spéculer :
On doit se rappeler de la grande hospitalité que nos grands-parents ont toujours manifesté pour tous ceux de la famille qui en avaient besoin et que l’achat des Gaumes leur a permis de pratiquer. Nous cinq, après la mort de notre mère en 1939, avions d’abord continué à vivre à Jean-du-Claud dans la maison de la ferme arrangée par nos parents. Nous étiosn à la garde de notre père avec l’aide de Mélina et de Melle Coutausse (une gouvernante) et avec notre grand-mère, Marie Duhamel, à 200 m de là. Mais quand notre père est parti au Maroc en 1940 0u 41 nous avons été tranférés tous les 5 + Melle Coutausse à la garde de nos autres grands-parents aux Gaumes et cela pour 1 an 1⁄2 ou 2 ans et en pleine guerre. Après la guerre BP et BM ont à nouveau accueilli les familles de Gaëtan et de Simone, retour du Maroc pour plusieurs mois (ou années ?). Il faut aussi mentionner les invités de la famille qui venaient pour de nombreux séjours, Tte Hélène, veuve du frÈre de BP, Henri de Beauchaine, Tte Bébé, cousine-germaine de BP et seule dans la vie, le ménage des Lancesseur, ces derniers s’établissant finalement aux Gaumes (cf une petite photo annotée par BP « chaumière d ePierre de Lancesseur » ; cf aussi plus haut).
BP et BM voulaient peut-être consciemment recréer un centre familial où ils pourraient rassembler tous les leurs. Une autre indication : lorsque nous étions enfants et orphelins de notre mère, on nous répétait que l’on devait rester tous les 5 unis. On invoquait l’exemple catastrophique de la famille de Kergommeaux où les 6 jeunes enfants avaient été éparpillés après la mort de leur mère.
Une autre raison doit être que BP, très conscient de son rôle, voulait sans doute rétablir l’honneur de sa famille. Par deux fois, il essaie de racheter La Bertinie. Faute de château il achète « la chartreuse » des Gaumes (cf l’adresse sur le faire-part du marige de Gaëtan en 1927). Mais Les Gaumes était une exploitation agricole et, dès l'achat, BP a dû planifier la construction d'une maison bourgeoise entourée d’un parc, « le Chalet ». Il paraîtrait qu’il y avait aussi une métairie en ruine dans le pré du Chalet. Dans quel état était la maison principale et sa cour ? Nos souvenirs d’enfance des années 40 donnent l’impression d’un espace plus de ferme que de maison de maître avec étables, grange, buanderie... La maison elle-même était sombre et lugubre. Il y avait bien un salon et une terrasse mais sur le côté et peu utilisés. A 200 m il y avait « la ferme » avec à nouveau maison de ferme et étables et grange et en haut de la côte une petite maison que BP, plus tard, mentionne sur une photo comme « Chaumière de Pierre de Lancesseur ».
Nous, les petits-enfants de BP, nous rappelons le soin extrême d’il donnait à faire entretenir le Chalet. Il est dit qu’il passait son soigt sur les meubles pour contrôler si Nathalie avait bien fait le ménage. L’O. Robert, le plus jeune frère de BP et dit simple d’esprit, ratissait les allées de gravier et taillait les buis. Un mimosa sur la facade sud entre le petit salon et le bureau de BP était couvert tous les hivers dans un essai, presque toujours vain, de le protéger du froid. Des sapinettes avaient été plantées cachant la grange à l’entrée et du côté du Chalet. Quand Nicole, agée de 5 ou 6 ans, avait cassé une branche de sapinette en se balancant dessus, elle fut interdite de visite aux Gaumes par BP pendant un temps qui, encore à ce jour, représente un souvenir amer.
Il est aussi parlant qu’il existe de très nombreuses photos de groupe prises autour du Chalet mais pas une seule montrant les autres maisons. Une exception est un photo, aussi de groupe familial, avec la vieille grand-mère et des petits-enfants sur la terrasse.
Nos parents (je me rappelle de Simone, Gaëtan et Annick) nous parlaient de l’époque des années d’avant-guerre au Chalet comem une époque de rêve pour eux, jeunes. Une vie sociale animée : excursions, danse, tennis, étang, dont témoignent les photos (cf entre autres le tennis de terre battue et sans clôture devant le Chalet). Vingt ans plus tard Gaëtan a essayé de contribuer à ranimer cette atmosphère en faisant un tennis près de l’étang. Il était fait en goudron à même le sol de terre. Après 15-20 ans il a fallu abandonner abandonner la lutte contre la végétation. Beaucoup des petits-enfants de BP ont d’ailleurs d’excellents souvenirs de vacances aux Gaumes, ce lieu d’accueil sans limite. Tout jeunes il s’agissait d’une grande liberté pour jouer dans les bois et les granges. Plus tard il y a eu l’époque des surprises-parties dans toute la Dordogne, avec Falgueyrac et Lavernelle comme autres relais. C’est la 4e génération, celle des arrières petits-enfants de BP et BM qui ont inventé les jeux de la Patate et du 421 centrés autour de la cour et réunissant tous les âges de 2 à 20 ans.

3ème géneration : 5 des 7 enfants de Gaëtan de Beauchaine aux Gaumes + 1 des 7 à Pyraine représentant à ce jour 25 des 29 petits-enfants.
Ghislaine, l’ainée des 7, se marie en janvier 1955 à Bruno de Revel. Ils vivent dans un bled au Maroc, près de Meknès, reviennent en France en ? pour s’installer en Bretange, puis dans les Landes et finalement en Dordogne aux Gaumes et à Bergerac. Ghislaine décède en 1978, Bruno en 1979. Les deux plus jeunes vont alors habiter chez les soeurs de Bruno en Bretagne.
Micheline se marie en octobre 1955 avec Jean du Plessis. Jean a une arriÈre grand-mère de Lancesseur. Ils vont habiter à Casablanca. Micheline doit revenir du Maroc avec ses trois enfants de 11 à 15 ans à la suite de la mort de Jean en 1971. Elle a trouvé une situation à Grenoble qui l’a ensuite amené à Lyon. Micheline a pris sa retraite en 1986 ( ou ?) et est alors venue vivre de facon permanente dans la maison des Gaumes que son père lui avait arrangée, étant ainsi d’une grande aide pour ses parents agés.
Gaëtan est décédé en 1996. Il disait toujours tristement qu’après lui les Gaumes se désintégreraient. Geneviève, sa femme, ne croyait pas non plus à une continuation.Néanmoins les Gaumes ont été partagés fin 1996 entre les cinq descendants de Jacqueline Duhamel, les Revel, du Plessis, Verley, Beauchaine et Sjögren. Brigitte et Luthold de Mullenheim avaient acheté Pyraine à 5 km des Gaumes en 1992;Véronique et Louis-Pierre Coradin avaient leur centre à St-Palais, puis, après la vente de la maison familiale, ont acheté en Charente Maritime.
Les partages ont repartis les maisons d’habitation en partie suivant les précédents instaurés au cours des années.
Trois familles avaient déjà leur maison attitrées : les Revel (enfants de Ghislaine), du Plessis (Micheline) et Verley (Nicole).
Max et Nanik se partageaient à tour de rôle une minuscule maison, d’anciennes étables qu’ils avaient arrangées. Max avait commencé à arranger la Petite Maison dans la cour.
Les Revel, du Plessis et Verley ont gardé leur maison. Max a pris la décision de construire. Nanik a eu la cour avec Grande et Petite Maisons. Les champs et bois ont été répartis en fonction de ce partage des maisons. Les bois replantés sont restés dans l’indivi. Brigitte et Véronique y sont incluses.
Maman est morte en 1998, la dernière année prise en charge par Nicole en Lot & Garonne
Nicole a pris sa retraite en 1998 au Chalet, dans la partie de l’ancien salon et bureau de BP arrangée pour elle en appartement.
Luthold et Brigitte ont quitté Paris pour Pyraine à la retraite en 2002.
Max et Marie-José également mais donc pour le Gaumes en 2003.

4ème génération : 21 des 29 petits-enfants de Gaëtan représentés aux Gaumes et 4 à Pyraine
Un vit aux Gaumes de facon permanente, entre 15 et 20 y venant régulièrement en vacances.

5ème génération : les arrière-petits-enfants de Gaëtan se multiplient et une vingtaine d’entre eux sont des fervents de la Patate dans la cour des Gaumes. A calculer combien ils sont ...


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sept 05, mai 06, Annick

Traces du passé
La chapelle de Tresséroux
Information tiré du fascicule La Chapelle Prieurale de Tresséroux.
Fascicule écrit par Claude Pauvert, préfacé par Bernard Lesfarguesux et édité par « Les Amis de la chapelle prieurale de Tresséroux », 2004.
Intéressant d’essayer de comprendre dans quel environement Les Gaumes se sont trouvés à travers les siècles.

La chapelle de Tresséroux, construite au XIIe siècle, faisait partie d’un prieuré de moniales bénédictines.
Cette chapelle romane est dénuée de décoration. Elle n’a jamais été transformée.
1245 : une bulle d’Innocent IV fait état du prieuré de Trésseroux.
Ce prieuré était bâti au milieu des bois. Une partie de la forêt recouvrant cette région avait été cédée par le seigneur de Mussidan dès le Xie à l’abbaye de Ligueux. Ce qui est maintenant Les Gaumes devait donc être entièrement boisé. (p 39). Les fonctiosn de la chapelle étaient non seulement religieuses mais aussi sociales. Elle devait servir d’abri aux pauvres, aux malades et aux pélerins.
Tresséroux était très probablement sur le chemin des pélerins de St-Jacques-de-Compostelle (appelés les Jacquets). Il s’agirait alors d’un des quatre chemins connus, partant de Limoges et passant par Périgueux et Bergerac. Un détour par Mussidan devait se faire pour certains en raison des nombreux lieux de culte sur cette route : St Astier avec son hospice St Louis, Sourzac, St Front de Pradoux, puis Tresseroux où les moniales avaient le devoir de recevoir les pélerins, enfin Bosset et Ginestet avec des chapelles dédiées à St Jacques. L’auteur de fascicule écrit (en note p 37) : « Proche de la chapelle se trouve le lieu-dit ‘Les Gaumes’ (en occ. Les Jacques). Peut-on penser que se situait là un lieu d’acceuil ? Ou n’est-ce qu’une coincidence ? » (cf Le journal de famille, sept 2004, sur l’origine de l’appelation Les Gaumes)

Déjà au XVIIe siècle elle menace ruine. « La dame de Ligueuilh est curé primitif. Le curé d’Eglise-Neuve a offert de faire le service » (p 19). En 1769 on parle du « village de Tresséroux ». Le prieuré a des terres, des prés, des vignes, des châtaigniers etc... (p 20)
1791 : Vente des biens nationaux ecclésiastiques. « Elle porte sur la chapelle et des ‘mazures’ (ruines) avec leur emplacement. ». Ce n’est qu’à la 3e adjudication que des acquéreurs, habitants de Tresséroux, se présentent. Parmi leurs noms on trouve Chauffaille et Aubertie.
Parallélement est citée (p 22) une « Liste des assujettis aux rentes dues à l’abbaye de Ligueux ». On y trouve :
Pierre Lauteyrie, laboureur, charbonnier habitant Tresséroux à Las Migneras (Les Mignères)
Antoine Chauffaille, laboureur aux Gaumes
Jeanne de La Rose veuve de Guillaume de Lespinasse aux Gaumes
Est-ce que ceci signifie que Les Gaumes étaient une sorte de dépendance du prieuré de Tresséroux, lui-même dépendant de l’abbaye de Ligueux ?
Est-ce que la famille de Lespinasse (Mélina s’appelait Lespinasse de son nom de jeune fille et venait d’une famille de fermiers de St Jean d’Eyraud (cf mes interviews avec elle en 1978) ?

En 1836 les propriétaires de la chapelle en font l’abandon à la commune des Lèches « à la condition qu’il sera procédé par un moyen quelconque et dans un délai de trois ans à sa restauration. » Ce n’est pas trois ans mais bien 164 ans qu’il faudra pour que la chapelle soit rénovée, ceci en l’an 2000.

18 mai 2006


Simone, Bernard, Annick et Jacques devant le chalet en 1926

17 mai 2006

descendants de Simone de Bonfils

A- Gaëtane née le 17/06/1932 à Eglise Neuve d'Issac
X le 26/01/1956 Xavier d'Halluin
né le 31/08/1927 à St Genis l'Argentière
dont
1- Edouard né le 06/01/1957 à Petitjean (maroc)
X le 04/08/1984 Nathalie Pouché
née le 19/11/1958 à Tarbes dont,
Charlotte née le 12/09/1986
Gonzague né le 07/10/1988
Alice née le 24/10/1995
2 - Maÿlis née le 30/01/1960 à Casablanca
X le 15/06/1990 François-Régis Ladreit de Lacharrière
né le 25/11/1954 à Rabat dont,
Diane née le 23/01/1999
Victoire née le 02/04/2001
3 - Thibault né le 13/12/1961 à Casablanca
X le 21/04/1991 Catherine Boyer
née le 11/01/1965 à Bordeaux dont,
Guillaume né le 10/09/1992
Antoine né le 07/09/1993
Marc né le 29/11/1996
4 - Albane née le25/04/1964 à Casablanca
X le 20/08/1994 Max de Roquefeuil-Montpeyroux
né le 2/12/1969 à Agen dont,
Antony né le 23/08/1995
Jean né 08/12/1997
Paul né le 06/10/2001
5 - Charles né le 13/06/1967 à Bergerac
X le 30/10/1993 Anne Prévôt-Leygonie
née le 18/07/1971 dont,
Margaux né le 20/05/1994
Aldric né le 06/05/1996

B- Henri né le 12/08/1934 à Eglise Neuve d'Issac
X le 19/08/1961 Angnès Collas
née le 15/05/1942
dont
1- Albéric né le 02/08/1962
X le 09/12/1969 Corinne Dhonneur
née le 21/01/1965 dont,
Grégoire né le 23/04/1990
Victor né le 29/04/1992
Rodolphe né le 10/11/1993
Agathe née le 28/06/1996
2 - Aude née le 04/07/1963
X le 21/03/1990 Patrick Hamelin (divorçée)
né le 05/01/1962 dont,
Camille née le 07/04/1991
Nicolas né le 09/04/1993
Sixtine née le 26/01/1997
3 - Gislain né le 22/08/1966
X le 16/05/1992 Emmanuelle de Rességuier
née le 26/03/1968 dont,
Oscar né le 27/05/1994
Alix née le 23/10/1995
Guillemette née le 18/12/1998

C- Gonzague né le 23/05/1937 à Berrichide
X le 16/07/1962 Laurence Lafon
née le 01/081943
dont
1 - Olivier né le 26/05/1964
X le 20/09/1997 Delphine Hodac
née le 08/09/1966
Kim né le 27/07/1997
Jean né le 21/10/1999
2 - Camille née le 10/06/1965
X le 10/07/1993 Jean-Michel Dindart
né le 08/09/1962 dont,
Thibault né le 30/11/1996
Juliette née le 02/02/1998
3 - François né le 01/07/1970
relation avec Coralie Pajeau
née le 31/05/1977
Lou née le 14/07/2005


D - Marie née le 16/06/1940 à Berrichide
X le 12/06/1970Guy Pélissier
né le
dont
1- Yannick né le 16/06/1971
2 - Cyril né le 20/12/1972
X1 Linda (div) dont
Alexandra née le 2/12/1999
X2 le 23/09/2005 Monika Janicka
3 - Céline née le 19/02/1977

E - Irène née le 26/05/1943 à Berrichide
X le 21/12/1963 Jean-Marie Pillot, div
né le 15/10/1938
dont
1 - Jean-Christophe né le 23/05/1967
relation avec Françoise Bordes
née le dont
Levan né le 14:10:1996
2 - Marie-Sa née le 13/01/1972
X le 21/06/1997 Gilles Cherqui
né le dont
Mathieu né le 11/01/2001

16 mai 2006

descendants de Gaëtan (Première partie)

A-Ghislaine née le 13/04/1928 à Paris
D à Bergerac le 25/11/1978 (à 50 ans)
X le 05/01/1955 Bruno de Revel du Perron
né le 16/11/1921, D le 28/08/1979 (à 57 ans)
dont
1- Hugues né le 25/10/1955
2- Thierry né le 23/02/1957
X le 07/08/1982 Sophie Devilder
née le 18/10/1960 dont
Quentin né le 20/03/1985
Gaétan né le 21/10/1986
Clémence née le 13/12/1988
Albane née le 31/08/1991
3- Luc né le 12/06/1958
X le 05/09/1996 Isabelle Gardey de Soos
née le 11/10/1961 dont
Ghislain né le 18/12/1987
Henry né le 12/02/1990
Astrid née le 19/07/1991
Antoine né le 06/01/1994
4- Bénédicte née le 07/08/1960
5 - Gilles né le 10/05/1962
X le 07/07/1990 Catherine Thienpont
née le 23/01/1965 dont
Constance née le 10/02/1992
Emmanuel né le 04/07/1994
Inès née le 23/12/1999
6- Didier né le 07/03/1966
X le 23/05/1998 Camille Devilder
née le 24/06/1971 dont
Quitterie née le 07/09/1999
Joséphine née le 28/12/2000
Hortense née le 13/05/2003

B- Micheline née le 6/11/1929 à Périgueux
X le25/10/1955 Jean du Plessis de Grenedan
né le 08/03/1926, D le 11/10/1971 (à 45 ans)
dont
1 - Benoît né le 18/02/1957
D le 22/03/2004 (à l'age de 47 ans)
X le 23/10/1981 Gisèle Rousseau , née le 15/09/1958 dont
Audrey née le 18/03/1982
Clotilde née le 06/03/1983
Alban né le 18/08/1987
2- Joëlle née le 08/05/1958
X le 28/07/1984
Hubert Laillet
né le 18/05/1957, D le 21/01/1996 dont
Annaïck née le 18/06/1986
Jean-Baptiste né le 12/02/1989
3- Laurence née le 30/06/1960
X le 04/08/1980 Dominique Gaillard
né le 22/12/1958 dont
Damien né le 31/03/1983
Anne-Charlotte née le 27/10/1985
Alison née le 15/11/1992

C-Nicole née le 02/02/1933 à Église Neuve d'Issac
X le 25/10/1955 Gilbert Verley
né le 18/08/1931 , D le 1/10/1988 (à 57 ans)
dont
1- Marie-France née le 01/08/1956
X 1 le 12/07/1975 Michel Gazi (div) dont
Nicolas né le 23/08/1977
Mathilde née le 19/03/1979
Bertrand né le 24/06/1983
X 2 le 20/02/1993 Guy Meyer
né le 13/02/1954 dont:
Julie née le 13/11/1992
2 - Aymeric né le 11/11/1963
relation avec Annick Bourgeois dont
Lucie née le 06/07/1985
Adrien né le 20/04/1987
3- Pascale née le 26/09/1959
X le 31/10/1981 Didier Petite
né le 12/11/1962 dont
Cyrille né le 29/05/1985
Samuel né le 25/04/1987
Jonathan né le 05/06/1989
Michael né le 21/11/1991
Natacha née le 02/07/1993r
Noé né le 21/07/1998
4 - Hubert né le 18/02/1966
X 1 le 12/08/1993 Florence Payet
divorcé
X 2 le 29/12/1999 Charlotte Natan née le 25/05/1969
de X 2
Naomi née le 25/02/2000
Zoé née le 10/12/2001
Mathias né le 26/03/2003
Lilas née le 12/03/2006
5 - Alexandre né le 01/08/1969
relation avec Laure Lagier
née le 28/01/1964 dont
Violette née le 31/05/1995
Aurianne née le 09/01/1999

15 mai 2006

descendants de Gaëtan (suite et fin)

D- Max né le 24/08/1934 à Église Neuve d'Issac
X le 28/04/1962 Marie-José York née le 01/08/1942
dont
1 - Stéphane né le 17/05/1963
X le 07/09/1996 Viviane Bouty
née le 28/12/1957
2 - Médéric né le 21/06/1966
X le 03/09/1994 Valérie Dufour , divorcé dont
Jérôme né le 05/06/1996
Marion née le 28/03/1999
3 - Gonzague né le 16/04/1969
X le 28/08/1999 Hortense Courau
née le 19/01/1974 dont
Romain né le 06/01/2005

E - Annick née le 13/05/1936 à Église Neuve d'Issac
X le 08/03/1960 Andréas Sjögren né le 18/03/1937
dont
1 - Caroline née le 19/01/1961 à Stockholm
D le 05/01/2002 (à l'age de 40 ans)
X le 05/08/1988 à Christophe Streissler
né le 28/11/1963 dont
Louise née le 24/08/1991
Hélène née le 11/01/1995
2 - Dominique né le 17/02/1963
X le 26/08/1995 Camilla Björkegren
née le 17/12/1963 dont
Aliidé née le 03/09/1996
Félix né le 09/04/1998
Mélina née le 31/07/2001
3 - Philip né le 29/11/1965
X le 18/07/1992 Anna Anderson
née le 08/06/1966 dont
Sissela née le 24/06/1997
Victor né le 23/02/1999
Rafael né le 10/04/2002
4 - David né le 27/06/1974
D le 28/01/2006 (à l'age de 31 ans)

du deuxième mariage de Gaëtan avec Geneviève Rouyer

A - Marie-France née le 16/10/1944 à Rabat
D le 21/08/1946 à Rabat
( à 22 mois)


B- Brigitte née le 11/10/1946 à Mussidan
X le 02/05/1970 Luthold de Mullenheim, né le 10/12/1941
dont
1- Sophie née le 29/03/1971
2 - Christophe né le 13/03/1973
X le 21/07/2001 Laure Meffre
née le 07/02/1974
3 - Geoffroy né le 26/04/1976
X le 26/05/2001 Adrienne Gros
née le 26/04/1976
Quentin né le 01/02/2004
4- Thierry né le 13/11/1981

H- Véronique née le 23/10/1950 à Église Neuve d'Issac
X le 09/07/1977 Louis-Pierre Coradin né le 22/08/1947
dont
1 - Blandine née le 03/05/1978
2 - Armelle née le 12/05/1979
3 - Maÿlis née le 08/08/1982
4 - Arnaud né le 08/11/1985

14 mai 2006

descendants d'Annick d'Abzac

A - Maÿlis née le 18/07/1937 à Eglise Neuve d'Issac
X le 01/02/1958 Jacques Husson de Sampigny
à Eglise neuve d'Issac
né le 12/08/1930, D le 19/02/1997
dont
1-Natalène née le 05/05/1959
X le 29/03/1980 Guy Noël de Prévost né le 24/12/1949, dont,
Alvère née le 01/10/1983 X le 30/10/2004 Joseph Cartier né le 02/01/1983
Hélène née le 23/03/1985 X le 30/10/2004 Pierre Antkowiak né le 09/06/1980
dont Vladimir né le 23/03/2006
Constantin né le 23/03/1985
Urbain né le 02/03/1988
Valentine née le 28/03/1989
Cyprien né le 27/09/1991
Raoul né le 22/09/1994
Joseph né le 23/06/1998
Guérin né le 27/09/2000
2- Cécile née le 28/12/1960
X le 09/08/1980 Olivier Videau né le 17/03/1951 dont,
Charlotte née le 04/01/1983
Capucine née le 02/03/1985
Marie née le 09/04/1990
3- Philippe né le 13/01/1963
X le 09/08/1991 Johanna Westin née le 12/04/1969
Philippine née le 28/02/1997
Blaise né le 22/02/2003
4- Tiphaine née le 08/09/1964
X le 03/05/1996 Jean-David Pique né le 15/11/1962 dont,
Jean-Baptiste né le 25/09/1996
Jacques né le 24/07/1998
Jeanne née le 29/05/2004
5- Laure née le 02/12/1977
6 - Ghislain né le 06/09/1979

B - Chantal née le 09/09/1939

C- Christian né le 04/03/1942 à St Chamassy
X le 04/08/1973 Anne Jagerschmidt née le 07/07/1949
dont
1- Aymar né le 01/04/1974 à Bergerac
2- Mathilde née le 24/01/1976 à Bergerac
3- Fanny née le 23/07/1979 à Bergerac
X le 18/05/2002
Olivier de Carbonnières de Saint-Brice dont
Max né le 11/06/2004
4- Gonzague né le 21/08/1982 à Bergerac

D - Marie-Josèphe née le 03/08/1944 à St Chamassy
X le 05/06/1965 Jean-Paul de Choudens né le 21/12/1939
dont
1- Véronique née le 18/08/1966
X le 24/04/1993 Patrick Chatenay dont
Margaux
Victor
2- Raphäelle née le 15/03/1969
X le 18/07/1992 Thierry Bégué dont
Valentin
Marin
Ambre
3 - Xavier né le 29/06/1973 dont
Avril


E - Bertille née le 21/08/1946 à St Chamassy
X le 26/04/1969 Bernard Champenois né le 02/02/1946
dont
1- Ludovic né le 11/03/1970 à Paris
X le 12/07/1997 Gaëlle Favard née le 17/08/1971 dont
Pauline née le 03/07/1998
Matthieu né le 04/10/2000
2- Guillaume né le 06/01/1973 à Issy les Moulineaux
X le 29/07/2003 Sarah Lemaistre née le 01/10/1974 dont
Emilie née le 12/05/2005
3- Jérôme né le 06/10/1978 à Ris-Orangis
X le 30/07/2005 Julija Pavlovic née le 08/07/1976

F- Bénédicte née le 21/02/1950 à
X le 17/07/1976 Hubert de La Forest né le 09/09/1949
dont
1- Hortense née le 27/05/1977 à Rennes
X le 17/07/1999 Stéphane Piston d'Eaubonne
nè le 17/06/1973 dont
Enzo né le 02/03/2000
Chloé née le 24/06/2003
Swann né le 04/04/2005
2- Tristan né le 20/05/1981 à Vannes
3 -Isabeau née le 22/07/1983 à Vannes
4 - Numa né le 19/04/1991 à Vannes

13 mai 2006

descendants de Bernard

A-Henri né le 15/10/1944 à Marrakech
D le 04/1990 à Paris (à 46 ans)
X le 26/03/1977 Marie-Edith de Bon
née le 02/09/1949
dont
1 -Caroline née le 12/05/1978 à Paris
2 - Hélène née le 23/06/1980 à Paris
3 - Quitterie née le 15/08/1982
4 - Alphonse né le 12/11/1985 à Paris

B-Philippe né le 23/10/1946 à St Jean d'Angély
D le 20/06/2003 à Bergerac ( à 47 ans)
X le 27/05/1974 Marie-Elisabeth Catta
née le 14/09/1950
dont
1- Anne née le 11/09/1975 à Neully-sur-seine
X le 26/06/2004 Neil Hickmann dont
Mathew né en 08/2005
2 - Camille née le 20/06/1977 à Neully-sur-seine
3 - Xavier né le 11/02/1979 à Nancy
4 - Thomas né le 13/03/1981 à Nancy
5 - Alix née le 15/09/1989 à Angers

C- Christine née le 08/12/1947 à Marrakech
X le 18/06/1977 Albéric Remÿ de Campeau
né le 18/04/1934
dont
1 - Jehan né le 05/09/1978 à Bergerac
2 - Marie né le 07/02/1983 à Paris
X le 30/07/2005 Philippe du Chalard de Taveau
né le le 27/05/1970
dont Albéric né le 31/05/06
3 - Florence née le 22/04/1987 à Paris

12 mai 2006

descendants Jacques

A - Bertrand né le 14/01/1946 à Eglise-Neuve
X le 18/08/1973 Marie Françoise Carre
née le 04/05/1944 , divorçé
dont
1 - Maud née le 09/02/1974 à Châteauroux

B- Gérard né le 22/03/1947 à Fez
X le 29/09/1973 Isabelle Vernay
née le 21/11/1954 , divorçé

C - Serge né Le 06/04/1948 à Meknès
X le 30/08/1980 Isabelle de Guerny
née le
dont
1- Florian né le 20/02/1981
2 - Olivier né le 25/08/1983
3 - Erwan né le 1987
4 - Astrid née le 1993


D - Anne née le 23/06/1949 à El Hajeb
X le 13/10/1973 Roland de Foucher de Careil
né le 08/05/1949 à Paimont
dont
1 - Aude née le 23/09/12974 X le 10/10/1998
Mathieu Le Masne de Chermont né le 13/11/1973 à Nantes dont
Thibaud né le 16/08/00 à St-Herblain
Louis né le 06/06/03 à St-Herblain
2 - Soizic née le 20/03/1977 à Rennes
3 - Cécile née le 30/11/1979 à Rennes X le 24/06/2006
4 - Agnès née le 29/09/1982 à Chatellerault X 08/10/2005
Armel Chancerelle né le 30/06/1980 à Nantes

E- Armelle née le 06/02/1951 à El Hajeb
X le 10/06/1978 Philippe Constant
né le 01/07/1951 à Paris
dont
1 - Adam né le 01/07/1979 à Bergerac
2 - Amalia née le 26/11/1981 à Paris

F - Odile née le 08/08/1955 à Casablanca
X 1 Jean Louis Courtecuisse
D le 30/07/1984
X 2 Le 16/07/1999 Robert Lebreton
D le 10/02/2005
dont de X 1
1 - Eric né le 30/10/1982

G- Hervé né le 24/05/1959 à Poitiers
X le Albane de Keroüartz, divorçé
dont
1- Zoé
2- Elie

11 mai 2006

Gaston Isle de Beauchaine, marin, chef de famille, homme de lettres et ses descendants



13 août – Gaston et les Gaumes
16/5 2006, Annick Sjögren

Version préliminaire
Bravo pour l’addition de commentaires et souvenirs

GASTON ISLE DE BEAUCHAINE,
chef de famille, marin, homme de lettres,
et propriétaire des Gaumes

Le passé était une forêt très belle
Où se croisaient à perte de vue
Les rameaux de ces arbres
qui descendaient jusquà nous.
Jean d’Ormesson


I – Les Beauchaine en Dordogne p 1
II – Gaston de Beauchaine, acheteur et propriétaire des Gaumes p 6
III –Les enfants et petits-enfants de Gaston et Marie aux Gaumes p 8
IV – La maison des grands-parents, toujours ouverte p10
V - Gaëtan de Beauchaine et sa famille aux Gaumes p11
VI – Et maintenant p 12

******

les cinq enfants de Gaston et Marie avec leurs familles, 1953


I – Les Beauchaine en Dordogne
La famille Isle de Beauchaine est originaire de Saintonge, Rochefort. Elle arrive en Périgord par mariage au début du XIXe siècle lorsqu’Alphonse de Beauchaine (1813-1892) se marie avec Marie de Tessières en 1842.
Photos des 2 tableaux des parents de Marie de Tessières, mariés en 1814,
Francois-Jean-Louis de Tessières et Louise-Damienne-Adèle de Tessières de Miremont
Tableaux restaurés par Bertrand Caro de Priellé en 2002

Alphonse Isle de Beauchaine, né en Saintonge, au château de Beignon, a par sa femme hérité de la propriété de sa belle-famille en Dordogne, le château de La Bertinie avec près de 300 h de terres à Montagnac-la-Crempse, soit à une vingtaine de km des Gaumes. Son fils Max a hérité de la propriété mais a dû la vendre vers 1905. Gaston, le fils ainé de Max a par deux fois vainement essayé de racheter cette propriété de famille. Finalement c’est à la place decelle-ci qu’il a acheté Les Gaumes en 1923. (Cf détails plus loin)
A l’extinction de la branche ainée (1962)[1], le titre de comte est passé à l’ainé de la branche cadette, c’est à dire à Gaëtan de Beauchaine, jusque là vicomte. Encore avant la guerre, ces titres, bien que non-officiels, pouvaient être utilisés parallèllement à celui des titres professionels. Dans l’acte d’achat des Gaumes, le nom de l’acheteur est écrit ainsi : « Gaston Marie, Vicomte Isle de Beauchaine, Capitaine au long cours, ingénieur-expert maritime »

Au cours du XIXe siècle la famille de Beauchaine s’enracine donc en Périgord dans une vie de gentilhomme alliant l’exploitation des terres à la vie sociale de l’aristocratie terrienne locale. Auparavant la famille avait compté de nombreux navigateurs avec Rochefort comem point d’attache (cf le texte de Nicole). La maison principale de La Bertinie semble avoir été rebâtie au XIXe siècle dans le style de la grosse maison bourgeoise de l’époque. Les bâtiments des communs sont dits être plus anciens. Max (1848-1923) reprend la propriété mais, suivant l’esprit du temps c’est un entrepreneur. D’après Mélina Lespinasse, (1899-2001), qui avait travaillé de longues années à Jean du Claud puis aux Gaumes, elle-même originaire d’une famille de fermiers propriétaires à St Jean d’Eyraud, un village de la région, il était dit que Max de Beauchaine avait introduit l’élevage des vaches en Périgord. Les chèvres et les moutons y étaient les animaux traditionnels avec les chevaux ou les boeufs comme animaux de travail. Max de B. a aussi monté une usine de production de briques et c’est cela qui l’a amené à la faillite. La vie sociale de l’époque était intense. « Le vicomte det de la vicomtesse Max de Beauchaine, château de la Bertinie, avec leur équipage». Ceci est mentionné à plusieurs reprises dans un carnet de notes d’une des familles de la région. Ce carnet répertorie tous les détails des réceptions faites vers 1880-1900 avec le nom des invités et le détail des menus et autres préparations[2]. Qoiqu’il en soit, Max de B se vit obligé de vendre sa propriété de la Bertinie et de rechercher du travail. Une lettre à sa femme, écrite dans un hotel en Espagne, parle de son existence difficile et de ses besoins d’argent (rechercher cette lettre). La famille fut abritée dans divers endroits de la région comme à La Rigale (cf le récit de Tante Linette) et au « Puy » à Ribérac, résidence louée par les enfants pour leurs parents vers les années 1920. Max a dû habiter au Puy jusqu’à sa mort en 1923, l’année où son fils Gaston a acheté Les Gaumes. Sa mère, Thérèse (née de Laage de Meux, 1852-1943) est venue habiter avec son fils Robert dans la maison de la cour aux Gaumes. On y raconte que son petit-fils Jacques, alors exploitant les Gaumes, l’aurait trouvée morte, endormie dans son fauteuil au coin du feu dans la grande pièce du coin cour-terrasse, qui était alors la cuisine. Elle avait donc plus de 90 ans. J’ai un souvenir d’elle qui doit dater de 1942, j’avais alors 6 ans : il fallait crier dans son cornet pour lui dire bonjour.
Nicole, qui avait 8-9 ans à l’époque, complète : « Mon souvenir de la grand-mère Thérèse: Le cornet, bien sûr; mais en plus: elle se tenait assise dans son fauteuil, près de la porte fenêtre du salon donnant sur la terrasse, tout de noir habillée, uniforme pour cet âge à l’époque. Pour les enfants elle avait un carton plein d'objets hétéroclites que j'adorais. J'aimais venir la voir pour le carton, spécialement. C'est resté pour moi si vivace et important que j'en ai fait un genre de réplique chez moi pour les jeunes enfants - Message à ses descendants... »
Vers 1920 des lettres entre les frères, Gaston, Henri, Pierre, Alain, parlent de « petite caisse ». Il s’agit de sommes d’argent alimentant régulièrement cette caisse et versées par les quatre fils au bénéfice de leur mère ainsi que par leur grand-mère de Laage de Meux. Un budget était établi pour les dépenses. Au moins la moitié de cette caisse était alimentée par une donation de la grand-mère de Laage, mère de Thérèse. (lettre d’Henri du 2 mars 1919). Pour assurer la subsistance de sa fille à longue échéance, la grand-mère avait donné à son petit-fils Henri une somme très importante à placer : 27 000 fr de titres au porteur dont les intérêts remplaceraient la pension qui disparaîtrait après sa mort à elle. Il semblerait que son mari était au courant de l’aide de leurs quatre fils mais pas de la donation de sa belle-mère au profit de Thérèse.
photo de « la vieille grand-mère ; rechercher une de son mari, Max

Ces pages ont « Les Gaumes » comme thème et se limitent donc à la partie de la famille des Beauchaine issue de Gaston et Marie de B.. Les références au passé avant l’époque des Gaumes se limitent aux ascendants directs de Gaston en Périgord et n’incluent pas les familles de Laage de Meux, Tessières, ou même la famille de sa femme, Marie de B., née de Lancesseur, en Normandie.
Néanmoins, Tante Linette Castagné/de Kergommeaux, née en 1913, nièce de Marie de Beauchaine et donc de Gaston, a enregistré deux casettes avec ses souvenirs de cette époque.
Ici photo des Gaumes (le Chalet tout juste construit, 1925-26)
Photos de Gaston et Marie vers 1925
Gaston, par sa profession dans la marine marchande, n’a jamais été amené à travailler en Dordogne mais toute sa vie il a soigneusement entretenu les liens avec la région de son enfance et de ses ancêtres. Dans sa jeuness il a vécu les difficultés de son père et il a vu la propriété de famille disparaître. Il semble que l’un des buts les plus importants de sa vie ait été de recréer pour sa famille un enracinement physique et social en Périgord. Par deux fois il a donc tenté de racheter La Bertinie.
En 1905 la lettre d’un créancier qui doit être un ami de la famille refuse l’offre d’achat de Gaston. La lettre est adressée à « Mon cher ami ». Elle indique que le prix offert n’est pas suffisantmais que néanmoins le signataire se préossupera du sort de leur amie, la mère de Gaston. Ce dernier a alors 27 ans et il est officier de la Marine marchande. Quinze ans plus tard, La Bertinie est remise en vente. Une 2ème fois, Gaston essaie de la racheter. Il est alors en Chine comme ingénieur-expert pour le Bureau Veritas et il gagne assez bien sa vie pour pouvoir envisager cet achat. Il écrit de nombreuses lettres à sa femme pour qu’elle suive l’affaire avec attention. Il envoie un télégramme à Henri, le frère chargé de ses affaires en France, pour lui dire de conclure l’affaire. Le télégramme ne parvient que trop tard à son destinataire. T. Maino a entendu raconter que Hélène, la femme d’Henri, aurait volontairement retardé la remise du télégramme à son mari, ne tenant pas à ce que son beau-frère devienne chatelain comme elle-même l’était. Cela parait un peu trop « histoires de famille ». La correspondance existante montre que le prix de La Bertinie devait être au-dessus de ses moyens. Il y avait 280 hc de terres. Gaston proposait de se contenter d’acheter les bâtiments et 100hc seulement. N’est-ce pas ceci qui aurait fait échouer l’achat ?Après ce deuxième échec, sûrement une grande déception, Gaston cherche autre chose, en priorité près de Montagnac (commune de La Bertinie), ce qui semble souligner son désir de conserver les liens de famille, sinon ailleurs en Périgord. Finalement il achète les Gaumes. L’acte de vente est signé le 11 octobre 1923, spécifiant la prise de possesion des bâtiments en septembre suivant. Gaston a aussi poussé plusieurs personnes de son entourage à acheter en Périgord : peu de temps après ce sera Marie Duhamel, d’une famille d’armateurs de Fécamp dont la fille épousera Gaëtan en 1927, qui achètera la propriété de Jean du Claud à 2km des Gaumes. Gaston dessinera pour elle une nouvelle maison très similaire à celle qu’il fit immédiatement construire après son achat des Gaumes (le Chalet). Bientôt ce sera aussi des cousins les Delaittre (Cécile Delaittre était née de Beauchaine), qui achèteront Manègre, également sur la même commune que les Gaumes. Il est dit que c’est aussi Gaston qui poussa encore les Vidal, armateurs de Bordeaux mais aussi cousins proches (de Laage de Meux) à acheter la Barde, près de Bergerac.
Gaston serait sans doute heureux de voir la liste de ses descendants qui d’une facon ou d’une autre sont installés en Périgord :
Liste (et photos ?) des maisons en Dordogne héritées, achetées, construites ou rénovées par un certain nombre des 91 arrières petits-enfants :
Aux Gaumes et environs:
Revel,
du Plessis
Verley
De Beauchaine
Sjögren
Les Gaumes Boutarelles: Bertrand de B
Pyraine : de Mullenheim,
Lavaure : Aymeric Verley
A Lavernelle et environs:
Henri
Albéric
près de Lavernelle :
Gaëtane
Irène
La Tissanderie : Gonzague
A Falgueyrac :
Christian,
Bénédicte
Divers :
Vitrac : Maylis
Le Mont de Neyrat : Tte Maino
Cazenac : Armelle
Veyre : Odile
Appartements ou maisons à Bergerac :
Ghislain
Olivier
Comme rapport : Bertrand, Henri, Gonzague, Alexandre
(listes ci-dessus à contrôler !)
En 2005 parmi les 28 petits-enfants actuellement en vie et agés de 76 à 46 ans on compte :
1) 9 d’entre eux sont ou, dès avant leur retraite, se sont installés (+ 2 avant leur décès) en Périgord pour leur vie professionelle,
2) 5 sont venus pour s’y installer à la retraite,
3) 3 y ont hérité ou acquis une maison de campagne ;
4) 11 n’ont plus de lien permanent
= les 2/3 ont gardé des liens permanents avec le Périgord
Des 90 arrières petits-enfants agés de 50 à 15 ( ?) ans,
une dizaine d’entre eux sont actuellement installés en Périgord,
une dizaine y ont une maison de campagne
et une quarantaine y reviennent régulièrement en vacances chez leurs parents,
c à d. les 2/3 entretiennent des liens réguliers avec le Périgord.

II – Gaston de Beauchaine, acheteur et propriétaire des Gaumes

Max de Beauchaine et sa femme, Thérèse, née de Laage de Meux, avaient 5 fils : Gaston 1877, Robert 1879, Pierre 1881, Henri 1882 et Alain 1890. Ils furent élevés à la Bertinie. Gaston et Henri devinrent officiers de la marine marchande (à contrôler pour Henri, cf les lettres). Et Pierre travaillait en Cochinchine ou par là. Alain devint exploitant de la propriété de sa femme à Lalande de Pomérol. Robert, déficient mental par suite d’un accident à la naissance, resta toute sa vie auprès de sa mère. Il vécut aux Gaumes de 1926 à 1953. Il est mort à la maison de retraite de la Madeleine à Bergerac en 1962.
Gaston (1877-1954) fut tout d’abord capitaine au long cours, puis ingénieur expert maritime. Il fit encadrer son diplome d’expert maritime datant de 1917. Tant qu’il naviguait il habita au Havre et à St-Malo. Puis en tant qu’expert maritime il s’établit à Fécamp, fera un séjour en Chine et plus tard s’installa à Paris. Il travailla à « la Ligue Maritime et Coloniale Francaise » pour laquelle il fit de nombreuses conférences.
Vers 1920 Gaston est inspecteur-expert pour le bureau Veritas et poursuit son idée d’acheter en Périgord. Son séjour de presque trois ans en Chine (début 1918-fin 1920) lui permet de bien gaganer sa vie. La propriété qu’il recherche doit être à la fois maison de famille en accord avec son milieu social en Périgord et aussi une exploitation agricole rentable. Les lettres font état de nombreuses recherches en premier lieu autour de Montagnac[3], commune de la Bertinie, mais également dans d’autres régions de la Dordogne.
L’achat des Gaumes date d’octobre 1923. A ce jour nous n’avons trouvé aucun document sur les transactions ayant précédé le contrat de vente. Les Gaumes étaient une exploitation agricole d’une centaine d’hectares avec fermes et métairie et ne correspondaient sans doute pas à la belle propriété telle que La Bertinie et dont Gaston devait rêver. Dès l’achat il semble donc avoir prévu la construction d’une maison de style plus « bourgeois » et entouré d’un « parc ». Il se chargea lui-même de faire les plans. Lorsque nous étions enfants, on parlait toujours du Chalet construit comme un bâteau, très logeable mais pas toujours conforme aux normes.
Tirer une photo de son plan pour la maison et le parc
Un des plans montre une maison plus grande qu’elle ne le sera finalement. Même une tour y est dessinée. Sans doute Gaston n’eut-il pas les moyens suffisants pour réaliser une maison de cette taille. Par contre une maison de cette taille sera construite, là encore suivant les plans de Gaston, sur la propriété de Jean-du-Claud achetée par la famille Duhamel peu de temps après. Les deux habitations restent très similaires et, tandis qu’aux Gaumes le parc est dessiné avec des sapinettes, des buis et des rosiers, celui de Jean du Claud aura une allée de palmiers, une percée à travers bois et un tennis. Dès que fut terminée la construction de la nouvelle maison, « le Chalet », Marie et ses enfants quittèrent Fécamp pour s’installer de facon permanente aux Gaumes.
Dans le cas des deux propriétés, les vieux bâtiments restent affectés à l’exploitation agricole. Néanmoins les maisons-maîtres des cours de ferme seront utilisées pour y loger certains membres de la famille. Aux Gaumes, la mère de Gaston et son frère Robert logeront dans la maison de la cour principale ainsi que ceux travaillant la propriété dans une maison qui devait être la plus ancienne maison de maîtres dans une autre cour de ferme adjacente. À Jean du Claud la maison de la ferme sera arrangée en 1932 pour le gendre, Gaëtan, sa femme Jacqueline et leurs enfants d’alors, Ghislaine et Micheline.
L’acquisition des Gaumes et la construction du Chalet peuvent être mises en relation avec la perte de la Bertinie. Gaston avait passé son enfance et sa jeunesse dans le milieu social de l’aristocratie terrienne en Périgord. Appartenir aux « familles bien » était vécu comme entraînant un certain nombre d’obligations morales et sociales. La famille devait tenir son rang. Tel que nous, petits-enfants, l’avons connu plus tard, notre grand-père était empreint de fierté. Nous le trouvions parfois un peu trop conscient de son personnage mais il restait impressionant. Il était d’ailleurs très bel homme. Il veillait de près à un entretien minutieux de la maison et de son entourage. Pendant des années Nathalie, la bonne de la maison, soigna les deux arbustes de mimosa à la porte du bureau, avec bien des déboires au moindre coup de gel. Robert ratissait le gravier à toute époque de l’année. Marie, « Bonen-maman » pour nous, se recevait ses visites, à la belle saison, dans la véranda et, l’hiver, dans le petit salon, assise au coin du feu sur sa bergère Louis XV. Tenir son rang exigeait un certain style d’habitation et un certain mode de vie. Gaston ne pouvait pas renvoyer sa famille en Périgord pour la faire habiter dans une ferme. Mais ses seules ressources étaient celles de son travail. Sa correspondance fait état de ses efforts constants pour améliorer sa situation professionnelle. Il travailla jusqu’à l’âge de la retraite, à 65 ans, et même après. Il fit sa dernière conférence à 75 ans peu de temps avant sa mort[4]. Non seulement Gaston et marie avaient une famille nombreuse mais de plus ils ont toujours fait preuve d’une grande hospitalité (cf entre autres le récit de Tte Linette) envers famille élargie et amis.
III – Les enfants et petits-enfants de Gaston et Marie aux Gaumes
Lorsque Marie vint s’installer aux Gaumes avec ses enfants vers 1925, la situation de ceux-ci était la suivante : Simone, 24 ans, était en âge d’être mariée si l’on se réfère à plusieurs lettres discutant de la question de partenaires à lui présenter. Simone était connue pour son charme et son entrain et ce n’étaient pas les prétendants qui manquaient. Mais elle était amoureuse de Jean de Lavernelle et elle préféra attendre l’âge de trente ans, peu habituel à cette époque. Gaëtan, 21 ans, était à l’armée ; il se mariera en 1927 avec Jacqueline Duhamel. Annick, 16 ans, était encore à la maison. Elle se mariera en 1934 avec Ghislain d’Abzac. Bernard, 15 ans, passa d’un collège au Havre (?) au collège de St Joseph à Sarlat. Jacques 13 ans, fut mis en pension chez l’Abé Large à Montagnac. Jean de Bonfils Lavernelle et Ghislain d’Abzac descendaient de « vieilles » familles du Périgord. Par contre les femmes de Gaëtan, Bernard et Jacques venaient d’ailleurs, Jacqueline Duhamel, première femme de Gaëtan, de Normandie ; Geneviève Rouyer, deuxième femme de Gaëtan, de Bourgogne ; Germaine Cousy-Neyrie de Saintonge ; et Madeleine Tétard du Poitou. Ces cinq ménages se retrouvèrent à un moment ou à un autre au Maroc pour des périodes professionnelles plus ou moins longues suivant les familles. Tous, également, revinrent vivre de facon permanente en Périgord.

Les récits de Tte Simone (et Tte Annick ? Maylis dit ne pas se rappeler de sa mère en parlant ainsi) parlent des premières années aux Gaumes comme une période de vie sociale intense, sorties, tennis, piques-niques, danses etc...
Photo du tennis sur la prairie aux Gaumes
Page d’album de photos scanée sur un dimanche à Jean-du-Claud
A leur mariage à quelques années de distance Simone et Annick suivront toutes les deux leurs maris au Maroc où leur vie de famille se fera dans leurs bleds respectifs.
Parallèlement à sa vie professionnelle à Paris, Gaston assurait la gestion de deux propriétés, les Gaumes et la propriété voisine des Duhamel, Jean-du-Claud. Comme employés agricoles il avait son neveu, Guy de Kergommeaux[5] et, suivant les époques, un ou deux de ses fils, Gaëtan et Jacques. Des stagiaires furent aussi recrutés pendant quelques années. Pendant la guerre l’un d’eux fut un prisonnier allemand (cf plus loin).
CITATIONS
Assez rapidement, Gaston chercha à se séparer de cette gestion à distance de deux propriétés. Il proposa le fermage des Gaumes à Gaëtan qui refusa, préférant aller gérer la propriété de sa belle-mère, Jean-du-Claud, tout en continuant à travailler sur les Gaumes (cf échanges de lettres). Dans une lettre à son père en 1930 (ou 31 ? controler) Gaëtan demande une augmentation, son salaire ne lui permettant pas de faire vivre une femme et deux enfants. Il semble que c’est après que Gaston lui ait proposé la gérance. D’après les lettres de Gaëtan à son père on devine que Jacqueline voulait s’installer à Jean-du-Claud au plus tôt. Marie Duhamel faisait faire des travaux dans la maison de la ferme de Jean du Claud pour y installer le jeune ménage. Ce fut fait juillet 1931 (contrôler). Gaëtan n’aura donc travaillé aux Gaumes que briévement après de brefs intermèdes de situation (dans les assurances ?) à Paris où Ghislaine est née en 1927 et à Périgueux où Micheline est née en 1929.
Gaston chercha ensuite à léguer les Gaumes à son plus jeune fils Jacques, qui y travaillait depuis l’âge de 18-19 ans. Les lettres font état des transactions de vente qui échouèrent. Est-ce pour des questions financières ? Il est probable que Gaston n’avait pas la possibilité de dédommager les quatre frères et soeurs, Simone, Gaëtan, Annick et Bernard.
CITATIONS
Jacques se marie en janvier 1945 à l’âge de 33 ans. Il habite toujours aux Gaumes. Bertrand y est né en 1946, dans la maison de la cour, raconte-t-il.
Finalement en 1947 ce fut la vente à Gaëtan. Etait-ce associé à une rente viagère que Gaston vendit les Gaumes ? Il semble qu’il ait été poussé à la vente par besoin d’argent pour arrondir sa retraite. Il avait alors 70 ans. Il avait dû prendre sa retraite au début de la guerre, quittant définitivement Paris pour les Gaumes.
A la fin de la guerre un des employés était un prisonnier de guerre allemand. L’O. Guy avait la réputation d’être doué pour les langues. Il avait parlé anglais. Il s’apprit un peu d’allemand avec Herman. Quarante ( ?) ans plus tard une connaissance de la famille (Toulemon, de Montagnac, qui était ambassadeur ?) rencontra cet Herman, lui-même alors ambassadeur. Ils parlèrent des Gaumes et de l’O Guy dont Herman avait gardé un bon souvenir. Le beau-frère de Gaëtan, Paul Rouyer, viendra travailler aux Gaumes vers 1948. Il aura une chambre près de celle de Guy, dans la maison de la ferme (où habite maintenant Micheline). Il quittera les Gaumes à l’âge de la retraite. Guy prendra sa retraite sur place et restera aux Gaumes jusqu’à sa mort en ..., ayant changé de chambre lorsque Micheline reprit la maison de la ferme en 1973. Une chambre est alors faite pour lui dans la grange mais sans sanitaire.
Gaston mourra en 1954. Sa femme, Marie, en 1973. Nathalie prendra sa retraite mais restera aux Gaumes. Elle déménagera alors du Chalet dans la chambre de la cour. AprÈs queleus années elle alla habiter chez sa soeur dans le bourg d’Aglise Neuve d’Issac et y mourra.
Les Lancesseur iront passer leurs dernières années dans une maison de retraite à Mussidan. Pierre de Lancesseur, colonel de la guerre de 14-18, fera enfin publier son manuscrit sur Jeanne d’Arc.
La famille de Gaëtan, retour du Maroc et après que celui-ci ait acheté la propriété à son père, s’installa de facon permanente dans la grande maison de la cour. Ce fut un changement de génération dans la direction des Gaumes.

IV – La maison des grands-parents, toujours ouverte
Les enfants et petits-enfants de Gaston et Marie continuèrent à venir chez leurs parents/grands-parents soit pour les vacances, soit pour des séjours plus ou moins longs suivant les nécessités.
Armelle Constant (fille de Jacques et Madeleine) écrit (mail à Annick 12/5-06):
J'ai passé au Chalet un long séjour (4 ou 6 mois),j'avais 9 ou 10 ans en
1960 ou 1961. Je n'allais pas à l'école, j'étais en convalecsence d'une primo infection. Maman me disait que cela m'avait sauvé la vie car elle

Gaston et Marie et quelques petits-enfants, Nanick , Micheline, Max, Nicole, Henri, Maylis, Gaëtane, 1953

pensait ne pas pouvoir me soigner aussi bien. Anne (soeur d’Armelle, en long séjour chez ses grands-parents) et Véronique (cousine, fille de Gaëtan, vivant aux Gaumes) allaient à l'école. Je les attendais avec impatience jusqu'à leur retour.Je devais rester dans mon lit, je n'ai jamais autant lu, j'ai eu beaucoup de chance, il y avait toute la blibliothéque rose, verte, les Bécassine, les Tintin, les club des cinq etc... je n'avais le droit de me lever que pour le déjeuner, ensuite, apres la sieste. J'allais, pour mon grand plaisir, chez l'oncle Pierre pour apprendre la grammaire en tappant à la machine.
Je garde un souvenir merveilleux de tout ces moments. J'enviais beaucoup Anne dont j'associais la vie à celle des histoires de la contesse de Ségur que je découvrais en même temps, je trouvais qu'elle avait une vie de princesse. C'est bien après que j'ai su qu'elle était si malheureuse de ne pas être avec nous et les parents.
C'était au printemps, on écoutait les disques de Brigitte (soeur de Véronique, vivant aussi aux Gaumes mais un peu plus agée) mais on n'aimait pas du tout Jonny, Veronique se faisait bronzer, ça marchait bien pour elle, moi elle m'appelait le "cochon rose" à cause de mes coups de soleil, je rallais car je n'avais pas le droit de me mettre au soleil et de me baigner.
Un jour il a eu un événement extraordinaire,attendu et préparé depuis des
semaines: la présentation de la fiancé d'Henri! les petits plats dans les
grands, on avait fait l'argenterie , je me souviens que Nathalie avait cuisiné des paupiettes de veau! Bonne Maman et elle étaient aussi heureuses que si elles recevaient la reine d'Angleterre...
D'ailleurs à propos le Général de Gaulle était passé à Bergerac en même temps Autre événement mais je ne sais plus si c'était la même année, Il a eu votre mariage (mariage d’Annick, autre fille de Gaëtan, avec Andreas Sjögren) dont on parlait beaucoup. Les robes de demoiselles d'honneur de Véronique et Brigitte me rendaient folle de jalousie.
Oncle Guy était mon parrain et la grand copain de papa, il me faisait mourir de rire moi aussi, mais je trouvais qu'il avait souvent l'air triste. Un jour, il s'était trompé il m'avait donné un billet de 50 Fr au lieu de 5 Fr, heureusement Nathalie a tout arrangé.
Tante Ginette (Geneviève, mère de Véronique et Birgitte) nous apprenait à mettre le couvert à faire le ménage et à jouer au bridge, j'y pense souvent.
Tout ça sont des souvenirs inoubliables et si chaleureux,
J'étais comme dans une bonbonniére.

L’école communale d’Eglise Neuve d’Issac, à 2 km des Gaumes, verra passer un certain nombre des enfants des Gaumes. Outre Brigitte et Véronique, qui habitaient aux Gaumes de facon permanente, plus tard ce sera aussi les Revel, ce seront des enfants de passage comme Anne comme citée plus haut par Armelle, puis son frère Hervé que les grands-parents, Gaston et Marie, recurent en séjour pour quelques mois.



V – Gaëtan de Beauchaine et sa famille aux Gaumes
Dès leur retour du Maroc, en septembre 1946, et alors que Gaëtan cherche où et comment s’installer, Gaston et Marie accueillent aux Gaumes leur fils avec sa famille. Brigitte nait en octobre. Les « trois petits », Nicole, Max et Nanik sont mis en pension. Ghislaine et Micheline sont retirées de l’école. Les Lavernelle sont aussi venus vivre au Chalet à cette époque ( contrôler et préciser comment et qui ). Gaëtane est en pension avec Nicole et Nanik chez les dominicaines à Villeneuve/Lot.
Gaëtan avait espéré avoir Jean du Claud dans la part d’héritage de sa femme revenant à ses cinq enfants et à lui-même, sa belle-mère, Marie Duhamel, décédée brusquement en 1944 à l’âge de 60 ans (controler). Jean-du-Claud ira à la deuxième fille, Simone Solari. Son mari en avait repris la gérance sans doute à la suite de Gaëtan.

"Bonne-maman" (Marie) et quelques arrières petits-enfants, Benoit, Pascale, Marie-France, Joëlle, Laurence, Caroline, 1961

Le jeune ménage s’était fait construire une maison dans le style de celle de Mme Duhamel à la lisière du bois. Finalement, faute de pouvoir reprendre Jean-du-Claud, Gaëtan achète donc les Gaumes. Jacques est alors parti au Maroc (Est-il parti parce que Gaëtan achetait ? ou bien est-ce que Gaëtan achète parce que Jacques voulait de toute facon partir ? à demander). Gaëtan installe sa famille avec 6 enfants dans la grande maison de la cour. Il la rénove totalement, en modifie le plan, fait des chambres dans le grenier, agrandit la terrasse. Des photos montrant que des travaux sont en cours datent de l’été 1948. (cf le texte du blogg « Grande Maison »)

VI– Et maintenant ?
A écrire :
une section sur les Gaumes actuelles., le partage, Pyraine, la maison de Bertrand, la transformation des bâtiments et leur utilisation, la construction de la maison de Max, l’étang,, la piscine, les bois ´rajeunis...

Une section sur les vacances, un temps à part dans le quotidien mais essentiel dans la construction de la famille.

Une autre section pourrait être une série de courtes présentations de ce que les jeunes (30-50 ans ?) font actuellement en demandant que ceux qui veulent écrivent quelques lignes (1 page ou ?) sur eux-mêmes et le tour que leur vie a pris. Ce qui e´serait intéressant serait la variation des destins et éventuellement les liens qu’il pourrait y avoir pour certains avec les vies passées mais aussi les différences énormes que d’autres représenteraient.

-

[1] Extinction par les hommes. Il y avait encore deux filles, Marie-France (décédée en 2005) et Solange (décédée en 2005). Il reste une fille de Marie-France, Thérèse de Fromont, sans descendance.
[2] En 1980 j’ai inteviewé une voisine de Tante Maino qui m’a montré des carnets de famille où étaient consignés des descriptions des réceptions dans les années 1870-1900 avec menus et listes des invités. J’ai oublié le nom.
[3] Gaston était sans doute anxieux de conserver les relations sociales que la famille de Beauchaine avait tissées depuis des générations à Montagnac autour de la propriété familiale de La Bertinie. Il y a réussi. Encore maintenant dans les années 2000 Les Gaumes ont des liens avec plusieurs familles de Montagnac comme les Grange et aussi les Prévost-Leygonie.
[4] En novembre 1953 il parla de la valeur de la marine marchande au Collège St Joseph à Sarlat.
[5] Il restera plus de 50 ans aux Gaumes jusqu’à sa mort en ?1990 ?. Cf le récit de sa soeur, Linette, pour plus d’informations sur la famille de Kergommeaux et les Beauchaine.

10 mai 2006

descendance de Gaston et de Marie (enfants et petits-enfants

A -Simone née le 11/11/1901 au Havre
D le 22/07/1973 à St Félix de Villadeix à 71 ans)
X le 22/09/1931 à Eglise Neuve d'Issac
Jean de Bonfils de Lavernelle né le 23/09/1902
D le 13/08/1972 à Lavernelle (à 69 ans)
dont
1- Gaëtane née le 17/06/1932 à Eglise Neuve d'Issac
X le 26/01/1956 Xavier d'Halluin né le 31/08/1927
2 - Henri né le 12/08/1934 à Eglise Neuve d'Issac
X le 19/08/1961 Agnès Collas née le 15/05/1942 à Chambly
3 - Gonzague né le 23/05/1937 à Berrichide
X le 16/07/1962 Laurence Lafon née le 01/08/1943
4 - Marie née le 16/06/1940 à Berrichide
X le Guy Pélissier né le
5 - Irène née le 26/05/1943 à Berrichide
X le 21/12/1963 Jean-Marie Pillot né le 15/10/1938
divorçée

B-Gaétan né le 19/05/1904 au Havre
D le 25/03/1996 à Egilse Neuve d'Issac (à 91 ans)
X 1- le 22/04/1927 Jacqueline Duhamel née le 17/3/1908
D 12/11/1939 à Eglise Neuve d'Issac (à 31 ans)
X 2- le 12/01/1942 Geneviève Rouyer née le 14/07/1907
D 01/03/1998 à St Léon (à 90 ans)
dont
de X 1
1 - Ghislaine née le 13/04/1928 à Paris
D à Bergerac le 25/11/1978 (à 50 ans)
X le 05/01/1955 Bruno de Revel du Perron
né le 16/11/1921, D le 28/08/1979 (à 57 ans)
2 - Micheline née le 6/11/1929 à Périgueux
X le25/10/1955 Jean du Plessis de Grenedan
né le 08/03/1926, D le 11/10/1971 (à 45 ans)
3 - Nicole née le 02/02/1933 à Eglise Neuve d'Issac
X le 25/10/1955 Gilbert Verley
né le 18/08/1931 , D le 1/10/1988 (à 57 ans)
4- Max né le 24/08/1934 à Eglise Neuve d'Issac
X le 28/04/1962 Marie-José York née le 01/08/1942
5 - Annick née le 13/05/1936 à Eglise Neuve d'Issac
X le 08/03/1960 Andréas Sjögren né le 18/03/1937
de X2
1 - Marie-France née le 16/10/1944 à Rabat
D le 21/08/1946 à Rabat
( à 22 mois)
2- Brigitte née le 11/10/1946 à Mussidan
X le 02/05/1970 Luthold de Mullenheim, né le 10/12/1941
3 - Véronique née le 23/10/1950 à Eglise Neuve d'Issac
X le 09/07/1977 Louis-Pierre Coradin né le 22/08/1947

C-Annick né le 09/11/1909 à St Malo
D 20/05/1980 (à 71 ans)
X le 27/12/1934 à Eglise Neuve d'Issac
Ghislain d'Abzac né le 13/08/1907
D le 13/12/1983 (à 76 ans)
dont
1 - Maÿlis née le 18/07/1937 à Eglise Neuve d'Issac
X le 01/02/1958 Jacques Husson de Sampigny
né le 12/08/1930, D le 19/02/1997
2 - Chantal née le 09/09/1939 à Eglise Neuve d'Issac
3 - Christian né le 04/03/1942 à St Chamassy
X le 04/08/1973 Anne Jagerschmidt née le 07/07/1949
4 - Marie-Josèphe née le 03/08/1944 à St Chamassy
X le Jean-Paul de Choudens né le 21/12/1939
5 - Bernard né le 30/08/1945 à St Chamassy
D le 13/09/1945 à St Chamassy (à 14 jours)
6 - Bertille née le 02/02/1946 à St Chamassy
X le 26/04/1969 Bernard Champenois né le 02/02/1946
7- Bénédicte née le 1950 à
X le 17/07/1976 Hubert de La Forest né le 09/09/1949
div

D-Bernard né le 10/11/1910 à Paramé
D le 24/01/2005 à Bergerac( à 94 ans)
X le 21/12/1942
Germaine Cousinery née le 16/02/1919
dont
1 - Henri né le 15/10/1944 à Marrakech
D le 04/1990 à Paris (à 46 ans)
X le 26/03/1977 Marie-Edith de Bon, née le 02/09/1949
2 - Philippe né le 23/10/1946 à St Jean d'Angély
D le 20/06/2003 à Bergerac (à 57ans)
X le 27/05/1974 Marie-Elisabeth Catta née le 14/09/1950
3 - Christine née le 08/12/1947 à Marrakech
X le 11/08/1977 Albéric Remy de Campeau
né le 18/04/1934

E-Jacques né le 10/04/1912 à St Malo
D 17/11/1993 (à 81 ans)
X 1-le 23/01/1945 à Madeleine Tétard
née le 11/03/1917
D le 25/09/1968 à Bordeaux ( à 51 ans)
X 2- 24/09/1970 Geneviève Solari
née le 18/07/1924
dont
de X1
1 - Bertrand né le 14/01/1946 à Eglise-Neuve d'Issac
X le 18/08/1973 Marie Françoise Carre née le 04/05/1944
Divorçé
2- Gérard né le 22/03/1947 à Fez
X le 29/09/1973 Isabelle Vernay née le 21/11/1954
divorçé
3 - Serge né Le 06/04/1948 à Meknès
X le 30/08/1980 Isabelle de Guerny née le
4 - Anne née le 23/06/1949 à El Hajeb
X le 13/10/1973 Roland Foucher de Careil
né le 08/05/1949
5 - Armelle née le 06/02/1951 à El Hajeb
X le 10/06/1978 Philippe Constant né le 01/07/1951 à Paris
6 - Odile née le 08/08/1955 à Casablanca
X 1 Jean Louis Courtecuisse né le D le 30/07/1984 (à ans )
X 2 Le 16/07/1999 Robert Lebreton né le D le 10/02/2005 (à ans)
7 - Hervé né le 24/05/1959 à Poitiers
X 1 le Albane de Keroüartz (divorçé)
X 2 le Marie Foucault.................

08 mai 2006

Le chalet vu du haut de l'éolienne

07 mai 2006

Le Chalet



Chère famille,
Sous cette ligne, n’hésitez pas à écrire tous ce que vous voulez et ce que vous savez sur cette partie des Gaumes, histoire du lieu, description, anecdotes,
(ou mêmes photos, dessins).
Le Chalet

La construction du Chalet
Construit dès l’achat des Gaumes en 1924-25, d’après les plans du nouveau propriétaire, Gaston de Beauchaine. Celui-ci avait par deux fois tenté de racheter la propriété familiale de La Bertinie et son château, à 20 km des Gaumes. Il recherchait évidemment non pas une simple maison de campagne mais une maison d’habitation permanente avec un certain standing. Les Gaumes comportaient plusieurs ensembles de bâtiments mais tous de caractère sans doute trop campagnard. La solution fut donc de bâtir le Chalet et de l’entourer d’un parc (cf les plans). Gaston, qui pour devenir expert maritime avait dû étudier l’architecture des bâteaux, dessina le Chalet et le parc adjacent, comme d’ailleurs des constructions parallÈlles pour Jean-du-Claud, la propriété que Mme Duhamel, veuve d’un armateur de Fécamp et amie de la famille, dût acheter à 2 km des Gaumes à peu près en même temps.
Nous avons souvent entendu dans notre enfance des commentaires sur le fait que ‘Bon-papa’ avait dessiné le Chalet comme un bâteau, avec un maximum de pièces dans un minimum d’espace. Le résultat a quand même été que cette maison a pu être une maison de famille extrêmement logeable, pratique et agréable.

Ont habité au Chalet de facon permanente
Dès la construction terminée, Marie de Beauchaine quitte Fécamp pour venir y habiter avec les enfants, alors agés de 13 à 24 ans, sauf Gaëtan, 21 ans, alors à l’armée. Gaston, le père de famille, continue à travailler à Fécamp comme expert maritime, ou peut-être alors à Paris. Lui-même ne viendra habiter aux Gaumes qu’à sa retraite en1940. Pendant plusieurs années il gérera l’exploitation agricole des Gaumes à distance, avec l’aide de fils, neveu et stagiaire (cf le document ....). Il y viendra très souvent en train.
- Marie, « Bonne-maman », de 1925 à sa mort en 1971
- Gaston, « Bon-papa », à la retraite de 1940 à 1953.
- Simone et Annick de 1925 jusqu’à leurs mariages, respectivement en 1931 et 1934,
- Bernard, jusqu’à son entrée dans la vie active ( ?). Il a été en pension au Collège de Sarlat.
- Jacques, le plus jeune, fut mis en pension chez l’Abbé à Montagnac. Il travailla ensuite sur les Gaumes et en reprit la gérance dans les années 30. Il n’habitait sans doute plus le Chalet mais bien la maison de la cour lorsqu’il travaillait aux Gaumes
- Nathalie, employée de maison qui vint aux Gaumes quand elle avait 16 ans et y resta plus de 50 ans, avec une chambre au Chalet d’abord dans le grenier, puis la où est actuellement la salle de bain. Mise à la retraite lorsque sa maîtresse, Marie de Beauchaine mourut en 1971, elle alla dans « la chambre de la cour » pour quelques années avant de retourner vivre chez sa soeur à Eglise Neuve d’Issac.
- Robert de Beauchaine, frère de Gaston et souffrant d’un certain handicap mental, restera toute sa vie dépendant de sa mère puis de son frère. Aux Gaumes il logera d’abord avec sa mère dans la maison de la cour puis, à la mort de celle-ci, il aura une petite chambre dans le grenier du Châlet (1943-1956).
- toute une série d'enfants et de petits-enfants de Gaston et Marie ont trouvé refuge au Chalet entre deux déménagements ou autre raison familiale. Les écoles communales avoisinanstes, d'abord celle d'Eglise Neuve d'Issac, plus tard,celle des Lèches, ouvraient toujour sleurs portes aux enfants des Gaumes.
- après la mort de Marie, la famille Verley reprit le Chalet. Différents membres de la famille y ont habité pendant de courtes périodes. Nicole y a pris sa retraite et y habite de facon permanente - quand elle ne fait pas un de ses nombreux voyages aux quatre bouts du monde.

Belles années de jeunesse au Chalet
Les récits de Simone et Annick sur les années de leur jeunesse au Chalet dans les années trente en faisaient le tableau d’années merveilleuses, avec une vie sociale intense, beaucoup de jeunes et d’amusement, danses, excursions, piques-niques, tennis. Il y avait des échanges avec Jean-du-Claud, propriété de Mme Duhamel que Gaëtan, le gendre, prit en charge en 1932 (cf photo de deux pages d’album ; photo de Simone ; photo du tennis ; + citation du rapport de Guy de Kergommeaux sur les travaux agricoles et les soirées dansantes).
Un tennis fut fait de facon sommaire sur la prairie entre le Chalet et la ferme. On en voit encore la trace de la surface aplatie. Une photo de l’époque montre quelques joueurs posant devant la caméra : Simone, ?, Yves de Kergommeaux, Bernadette de Beauchaine (future « Tante BB »).

Le Chalet, maison d’accueil :Gaston et Marie de Beauchaine auront toujours maison ouverte pour leurs enfants et petits-enfants dès que nécessaire et c’est le Châlet qui recevait tout le monde.
En 1941 Gaëtan, veuf avec 5 enfants, partit au Maroc, laissant les enfants et la gouvernante à la garde de sa mère. Tout le monde était logé au Châlet. La chambre du milieu en haut était pour les petits, à ce moment-là « les trois petits », Nicole, Max et Nanik. Des générations d’enfants y ont vu et ont aimé la frise de papier peint qui courait le long des murs juste au-dessous du plafond avec des petits bonhommes en bonnet d enuit et chandelle à la main. Comme il manquait de place pour faire travailler les enfants pendant la journée, on avait loué la petite maison juste en bas au coin de la route nationale. Une des occupations annexes en dehors de la classe était d’aller ramasser le crotin de cheval sur la route pour en faire de l’engrais pour le jardin potager. Pour moi, Nanik, un des rares souvenirs liés à la guerre a été la vue de motords passant sur cette route nationale et le frémissement de peur qui s’ensuivait puisque l’on nous avait dit qu’il s’agissait des allemands.
Le Châlet évoque d’autres souvenirs d’enfance : les glissades sur le parquet cirée de la salle à manger ; les repas avec une dizaine d’enfants, la cloche au son félé de Bonne-maman pour appeler Nathalie (un bouddha d’étain transformé pour cet usage), mais surtout les bons moments dans la cuisine autour de la vaiselle. Nathalie nous faisait rire aux larmes. L’Oncle Robert, avec son esprit bon enfant, se mettait de la partie. Si l’Oncle Guy qui avait un sens de l’humour acéré se joignait à nous, c’était le summum. Nathalie faisait ses énormes vaiselles en faisant bien attention de ne pas mettre de produit dans l’eau. En effet plus il y avait de restes de nourriture grasse, mieux c’était puisque l’eau de vaiselle était mise de côté pour agrémenter la nourriture des cochons. La grande fenêtre basse à côté de l’évier était ouverte, nous permettant de l’enjamber rapidement dans les poursuites simulées de ces bonnes parties de rire.
Parmi les lettres à Bonne-maman que nous avons retrouvées il est souvent question de visites aux Gaumes.
L’ennuyeuse Tante Hélène à la langue piquante, femme d’Henri de Beauchaine, frère de Gaston, venait souvent (cf photo No ?) . Moins souvent Tante Renée, femme de Pierre, autre frère de Gaston.
Tante Linette, soeur de l’Oncle Guy de Kergommeaux raconte sur des casettes-souvenirs enregistrées au printemps de cette année 2006, combien l’hospitalité des Beauchaine a compté dans sa jeunesse. Marguerite de Kergommeaux, née de Lancesseur et soeur de Marie, était morte en 1921 en laissant six enfants de 5 à 14 ans. Ils furent répartis dans plusieurs foyers de la famille proche. Aucun ne vint de facon permanente chez Gaston et Marie. Ceux-ci, par contre, les recurent très souvent pendant les vacances et T. Linette parle avec très grande chaleur de ces moments de bonheur pour elle, d’abord dans la propriété (louée) du Puy près de Ribérac, puis au Chalet aux Gaumes.
Après un séjour de 4 ans au Maroc, la famille de Gaëtan de Beauchaine revint en France et s’installa au Châlet. Les enfants furent mis en pension. Gaëtan cherchait une propriété.
Jacques, gérant des Gaumes à cette époque, habitait alors la grande maison avec sa jeune femme, Madeleine, et leur premier enfant, Bertrand, né en janvier 1946.
Environ à même époque, les Lavernelle revinrent temporairement du Maroc et logèrent également aux Gaumes, là aussi les enfants étant mis en pension.
Vers 1947-48, ces différentes familles prirent des chemins différents et le Châlet retrouva le calme. Ce ne fut plus la maison de la jeunesse, ni celle la maison d’acceuil des familles en transit, mais bien la maison des grands-parents et des vacances pour le nombre croissant des petits-enfants, une vingtaine à l’époque. La famille de Bernard venait de Marrakech tous les étés ; celle de Jacque, aussi au Maroc après 1947, passait en route pour le Poitou ; les Lavernelle , à nouveau au Maroc, venaient par périodes. Les d’Abzac, habitant Falgueyrac à 60 km de sGauems, venaient en visite avec leur grande Citroen pleine d’enfants. Gaëtan avait finalement acheté les Gaumes à son père et faisait transformer la grande maison de la cour.
Gaston et Marie restÈrent jusqu’à leur mort dans leur maison, Gaston en 1954 et Marie en 1971. Nathalie, arrivée 50 ans avant, quitta alors le Châlet et pris sa retraite. Elle alla habiter dans la chambre de la cour, faisant la vaiselle pour la famille de Gaëtan.
Un souvenir de la vaiselle de Nathalie : elle faisait bien attention de ne jamais utiliser de produit dégraissant, l’eau de vaiselle étant jetée dans un seau et conservée pour assaissoner la patée des cochons que l’Oncle Guy préparait tous les soirs.
Un autre souvenir : à des vacances vers 1968-70, par manque de place dans la Grande maison, nous les jeunes parents logions au Châlet, nos enfants (pour nous c’était Caroline, Dominique et Philip, autour de 4-8 ans) partageant les chambres de cousins par tranche d’âge. Je devais repartir seule en voiture à Stockholm avec mes trois enfants. J’avais un mauvais rhume avec fièvre et mal de tête et je me reposais. Bonne-maman, près de 95 ans à l’époque, entrouve la porte de la chambre, n’osant pas entrer. Elle me dit : « Ma petite-fille, je sais ce que c’est que d’être malade. Quand j’avais 12 ou 15 ans, j’ai eu la rubéole ! J’ai aussi un cors au pied qui m’ennuie bien. ». L’hiver d’après elle se cassa la hanche en tombant, revint chez elle après un séjour à l’hopital, trop bref sûrement. Clouée dans son lit, elle souffrit beaucoup d’escarres et finit ses jours soignée par Nathalie.
Pour nous, petits-enfants, Bon-papa (Gaston) était une personalité imposante et distante ; Bonne-maman était la bonne grand’mère assise dans la véranda ou sous son accasia avec son crochet ou son tricot, nous donnant « un » bonbon quand nous venions, mais ne faisant guère plus avec nous. Avec le recul il apparait que ce couple de grands-parents a été d’une grande générosité et nous a permis d’avoir des moments extrêmement riches entre cousins où nous pouvions partager les espaces des Gaumes en toute liberté.
L'actuelle propriétaire du Chalet, Nicole Verley, continue la tradition d'hospitalité. Elle s'est arrangé un appartement agréable de deux pièces et tient maison ouverte pour ses enfants et petits-enfants, que ce soit par pur plaisir ou, parfois, par nécessité. Les diners-croissant, diners-crèpes ou diner-hamburgare de Bonne-maman/Tante Nicole sont des classiques des vacances. On y retrouve facilement une bonne vingtaine d'enfants et d'adolescents, soit petits-enfants, soit neveux et nièces de Nicole. Heureusement que l'appartement est de plein-pied sur l'extérieur avec vue imprenanble sur la chapelle de Trésseroux et les couchers de soleil.

Le Chalet, maison des grands-parents
Lorsque Gaëtan eut acheté les Gaumes à son père, il fit totalement renové la grande maison de la cour pour sa nombreuse famille (6 puis 7 enfants). Parallèlement au Châlet, un deuxième centre d’activités se créa donc autour de la cour. Le Chalet devint de plus en plus la maison des grands-parents. Ils vieillissaient lentement mais recevaient toujours les visites de leurs autres enfants et petits-enfants. De plus, à diverses occasions, ils prirent en pension certains des petits-enfants : Irène et Marie de Lavernelle, Anne et Hervé de Beauchaine. Ils allaient alors à l’école d’Eglise Neuve d’Issac.

Le Chalet après Bon-papa et Bonne-maman
Gaston mourut en 1954 et sa femme lui survécut pendant 17 ans. Bonne-maman offrait souvent des pièces au Châlet pour les jeunes familles des enfants de Gaëtan en vacances. Des 29 petits-enfants de Gaëtan, un grand nombre sont nés autour des années 60 et, lorsqu’ils se retrouvaient en vacances aux Gaumes, il fallait de la place. J’ai un souvenir de Bonne-maman alors que j’occupais la grande chambre du haut. J’allais repartir en Suède avec trois enfants dans la voiture et seule à conduire. Hors j’étais un peu malade et me reposais avant le départ. Bonne.maman a passé sa tête par la porte entrouverte et a compati : « Ma petite fille, je sais qce que c’est que d’être malade ! J’ai eu la varicelle (ou quelque chose comme cela) quand j’étais jeune. » Elle était connue pour n’être jamais malade. Elle est morte à 96 ans des suites d'une fracture de la hanche.
Petit à petit les maisons annexes des Gaumes se trouvent plus ou moins attribuées aux différentes familles. Graduellement le Châlet devient la maison des Verley. Cette famille se charge de son entretien.
A la mort de Gaëtan en 1995 les Gaumes sont partagés. Le Châlet devient officiellement la propriété de Nicole Verley.

06 mai 2006

La grande Grange

Chère famille,
Sous cette ligne, n’hésitez pas à écrire tous ce que vous voulez et ce que vous savez sur cette partie des Gaumes, histoire du lieu, description, anecdotes,
(ou mêmes photos, dessins).
La grande Grange
La grange est un des trois batiments de la cour principale avec la maison principale, parfois, et à tort, appelée 'chartreuse', et une petite maison où se trouvait la buanderie et, plus tard, un garage. Au milieu de la cour, un puits. A l'époque de Gaston et Marie, une éolienne bâtie directement sur le puits pompait l'eau et l'amenait dans une citerne d'où elle était redistribuée aux maisons. Cette éolienne fut un excellent lieu d'escalade pour les adolescents des années quarante.
Usages et jeux
La grange avait avant tout un usage agricole. Trois imposantes cuves pour la fermentation du vin y sont encore. Nous y avons vu l'Oncle Guy et l'Oncle Paul y piétiner les raisins autour des années 50. LA cave avait deux rangées de barriques de vin qui, chaque année, peu avant les vendanges étaient mises à gonfler dans l'étang. Le vin des Gaumes a peut-être eu de bonnes années mais, dans les années 60, lorsque Gaëtan allait tirer son vin avant le repas, les gendres soupiraient. Deux congélateurs occupent actuellement la même place. La cave-aux-pommes de terre existe toujours, un réduit sans lumière où s'accumulent les restes de mobilier - au cas où ceela pourrait servir. Des étagères poussièreuses témoignent de l'époque où l'on conservait pomme de terre, oignon, chou et autres produits du jardin et des champs tout au cours de l'hiver, en espérant que 'la jointure' se fasse, ce moment délicat en février-mars où les provisions de l'année précédentes s'épuisent tandis que les primeurs ne sont pas encore là. Actuellement le danger est dans les arrêts d'électricité prolongés mettant les provisions surgelées en question. Après la tempête de noël 2000 qui a détruit une grande partie des bois de Dordogne, l'électricité a été coupée aux Gaumes pendant huit jours. Nicole s'est retrouvée toute seule avec le contenu de deux congélateurs nageant dans leur eau de dégel, et cela dans une cave sans la moindre lumière et avec des chiens rôdant autour en espérant leur part. Le bûcher s'ouvre sur le côté de la grange par une magnifique ouverture sans porte qui laissait facilement entrer les charettes les plus chargées. La sciure et les copeaux de bois sont accumulés sur le sol en autant de couches historiques que les basiliques bâties et rebâties à travers les siècles.
Un des mystères de la grange reste la disparition d'une enclume utilisée pour aiguiser les faux, couteaux et autres instruments coupants. C'était une de ces enclumes classiques, d'un poids abesolument énorme et montée sur un support à hauteur d'homme. Il est vrai que n'importe qui peut rentrer et sortir de cette grange placée tout près de la route.
Pour les souris ou la postérité ?
A l'opposé de la grange, une petite pièce est appelée 'bureau de papa'. Gaëtan y avait fait son bureau en prenant sur une étable de l'époque précédente. Après lui, cet espace est devenu un atelier un peu fourre-tout. Encore récemment, d'un vieux secrétaire en très mauvais état sortaient de tous côtés des classeurs hérités de Gaëtan, son beau-père, mais désormais surtout menacés par les souris. Andreas, qui range tous son materiel de jardinage dans cette pièce, sortit un jour d'été 2005 tous ces papiers et les mit dans l'entrée de la grande maison avec cet ultimatum: "Ou bien les descendants de Gaëtan s'en occupent, ou bien tout est brûlé". Une activité débordante se déclencha. Aux dossiers du bureau se rajoutèrent deux malles de lettres et documents qui étaient parquées dans un ancien cabinet de toilette du haut. Des trouvailles furent faites. Beaucoup restent à faire. Bien qu'Andreas se propose d'amener les sacs de papiers inutile à la déchetterie, rien à ce jour n'a encore été déclaré inintéressant. Beaucoup reste à passer en revue. Mais une partie des éléments donnés dans ce blog vient de cette source de documents familiaux, engrangés là où jadis étaient le foin ou le fumier.
La Patate des grands et petits
La grange a toujours été un terrain de prédilection pour les enfants. Gaëtan y avait son atelier avec tous les outils nécessaires pour des réparation de fortune sur la propriété et dans les bâtiments. Que de discussions avec les gamins àpropos de marteaux, clous ou sécateurs inopinément disparus !!!
Les greniers étaient un bon terrain de jeu dans notre jeunesse au cours des années 40. Mais, les poutres devenues peu sûres, ils devinrent trop dangereux et furent totalement interdits pour les générations futures.
La grange n'en perdit pas son intérêt pendant les vacances. Plusieurs jeux se sont développés autour de la grange: ce sont 'la patate' et les '421'. Tous les enfants et les jeunes se trouvant sur Gaumes sont conviés à participer à ces jeux. On y retrouve les tout jeunes enfants de 2 ans jusqu'aux adolescents de 18-20 ans. Tel ou tel jeu se met en place spontanément une ou deux fois par jour en pleine saison. Pour nous qui avons nos repas aux abords de la cour devant la grange, nous savons que dès qu'un groupe de trois ou quatre commence à se former devant la grange avec un ballon circulant ici et là, il est inutile de chercher à faire respecter l'ordre du repas. Nos enfants ou petits-enfants ont alors des fourmis dans les jambes et les assiettés sont avalées À toute allure, et si aucun parent ne regarde, laisser sur place. Plus ils sont petits, plus ils courent vite pour rejoindre les autres et être en place quand le jeu commence. Il fallait voir le visage radieux de Rafael, à peine agé de deux ans, lorsqu'il a pour la première fois participé à ces jeux des grands, porté à tour de rôle par les cousines de 10-12 ans. Epuisées, celles-ci étaient venues nous le rendre. Il a diplomatiquement attendu qu'elles partent puis il a glissé des genoux qui essayaient de le retenir et a vite rejoint le centre du jeu, trouvant d'autres volontaires pour le prendre en charge.
Annick, 7 mai 2006

05 mai 2006

l'étang des gaumes



Je suis une inconditionnelle de l’étang car j’ai toujours trouvé qu’il était un des atouts majeurs des Gaumes. D’ailleurs j’aurai bien aimé l’avoir en héritage mais Luthold n’était pas de mon avis trouvant avec raison que ce serait une source d’ennuis pour nous plutôt qu’un avantage… c’était la sagesse, je pense !

Quand j’étais toute petite fille je pense que l’étang était tombé en désuétude et qu’avec les années il s’était recouvert d’herbes. Puisque je ne partais jamais des Gaumes (en vacances ou ailleurs) j’attendais l’été avec impatience pour voir arriver les cousins du Maroc et là l’animation des vacances battait son plein. Un été, je devais avoir 9 ans, avec les cousins nous sommes descendus à l’étang et autour de la digue, il y avait un rond d’eau sans herbes… bien tentant de s’y plonger, nous n’avons pas tellement hésité et après une bonne partie nous sommes remontés sur la terrasse où les « grandes personnes » furent terrifiés de nous voir si noirs de vase ! mais qu’importe c’était parti, nous avions redécouvert l’étang et nous avons passé l’été dedans dans un tout petit espace même si nous commencions à retirer les herbes à la main ! J’ai appris à nager.

Finalement l’année suivante ou peut-être plus tard encore, je ne me souviens plus, Papa a décidé de refaire creuser l’étang et c’est ainsi que fut créer l’île et le pont. Alors là, ce fut le bonheur et le grand rendez-vous de tous les jeux.
D’abord Maman qui voulait nous distraire intelligemment (d’autant que les vacances d’été en ce temps-là étaient très longues) a organisé à l’étang un GYMCANNA avec les vélos. Elle avait invité les Delaittre, les Renard , parents et enfants. Papa, l’oncle Guy et l’oncle Paul avaient descendu en tracteur les tables, les chaises et tout un tas de matériel et d’accessoires pour ce jeu. Nous faisions chacun à notre tour le circuit à vélo en essayant de passer avec succès toutes les étapes, je crois que je fus assez bonne mais je me rappelle avoir été très intimidée par monsieur Renard qui tenait une assiette de farine dans laquelle était enfouie des bonbons et sans descendre de vélo il fallait attraper avec la bouche un bonbon ; je me rappelle m’être précipitée après dans l’étang pour me rincer la bouche ! ensuite récompenses et goûter, ce fut une journée inoubliable !

Puis ce fut l’adolescence où nous passions notre été avec entre autre mes amis Garros qui venaient se baigner tous les jours. Alors grosses parties de rigolades et de chahut dans l’étang. Mais Christine et moi qui étions très amies et très complices; quand on voyait quelques jeunes arriver de temps en temps qui ne nous plaisaient pas trop, nous plongions dans l’eau en éclatant de rire et en ignorant celui ou celle qui arrivait pour se baigner avec nous…les vraies chipies quoi !
Un peu plus tard, ce fut des après-midi de bronzage et aussi des après-midi de tricotage avec mon amie Catherine Renard mais en fait nous bavardions mais c’était surtout Catherine qui tricotait beaucoup plus que moi. Et puis les garçons et les filles et bien sûr les flirts… !

Une fois mariée, j’ai continué avec la même assiduité à me baigner dans l’étang puis, j’y ai descendus « mes petits » . Ils ont très vite repris la relève et y ont passé leurs vacances d’enfants. Même aux vacances de février où il n’était pas question de se baigner, ils jouaient des journées entières autour. D’ailleurs, je leur passe la parole pour leurs propres souvenirs !

Brigitte